Festival « Badara »

La 4e édition se termine sous une note de satisfaction

 

La 4e  édition du  festival musical, « Badara », s’est  déroulée, du 26 janvier au 2 février 2019 à Bobo-Dioulasso. La restitution des activités dudit festival a eu lieu dans la soirée du samedi 2 février dernier, à la Maison de la culture  Mgr Anselme Titianma Sanon.

 

Débuté le 26 janvier 2019, la 4e édition du festival musical « Badara » a refermé ses portes à Bobo-Dioulasso. La restitution des différentes activités dudit festival a eu lieu dans la soirée du samedi 2 février 2019, à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianman Sanon. Pendant près de trois heures les artistes, à travers une série  de prestations, ont tenu en haleine le public dans la cour de la Maison de la culture. Selon le promoteur du festival, Brahima Kambou alias « Koto Brawa », une vingtaine d’artistes composés de chanteurs, d’instrumentistes, venus du Burkina Faso et d’ailleurs se sont réunis pendant une semaine, à cette occasion. Ces artistes ont été scindés en deux groupes de travaux répartis sur deux sites. L’un à l’Institut français de Bobo-Dioulasso, et l’autre à la Maison de la culture. Ces travaux, a-t-il fait savoir, ont été aussi  ponctués par des ateliers. Et pour lui, la particularité de ce festival est que ces artistes se découvrent à l’occasion du festival. C’est donc  un cadre de partage d’expériences.

« Un tel évènement peut amener les artistes à se découvrir, à partager des moments ensemble, et  à nouer des contacts», a-t-il laissé entendre.  A écouter « Koto Brawa » l’accent a été mis particulièrement, cette année, sur les rythmes de la région du Sud-Ouest du Burkina Faso. A l’issu de la soirée, c’est un bilan positif qu’a dressé le promoteur de « Badara ». « Le bilan est assez positif. Tous les artistes étaient motivés », s’est réjoui Brahima Kambou.  Ce qu’il a par contre déploré, c’est le manque de sponsor, et l’indifférence du département en charge de la culture burkinabè à l’égard de cet évènement. « J’ai déposé des dossiers au ministère et je n’ai jamais eu un retour », a-t-il regretté. Malgré tout, « Koto Brawa » ne compte pas baisser les bras. Il reste convaincu que pour se réaliser dans la musique,  il faut y mettre tous le sérieux et  en faire un métier en temps plein.

Alpha Sékou BARRY

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