Lutte contre les mutilations génitales féminines

Les femmes corps habillés invitées au combat

Le Groupe d’action de lobbying et de plaidoyer (GALOP) a rencontré les femmes corps habillés de la région des Hauts-Bassins, le lundi 14 janvier 2019 à  Bobo-Dioulasso. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de plaidoyer sur les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants.

 

Le Groupe d’action de lobbying et de plaidoyer (GALOP) compte mobiliser le maximum de soutien dans son combat contre les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage des enfants (ME).  C’est dans ce sens qu’il a séjourné, du 10 au 14 janvier 2019 à Bobo-Dioulasso. Après avoir rencontré les artistes de la région le vendredi 11 janvier dernier, c’était le tour des femmes corps habillés, ce lundi 14 janvier 2019. Ces différentes rencontre rentre dans le cadre d’une journée de sensibilisation, et d’information auprès des leaders d’opinion et administratifs des régions initié par le GALOP. La première dame du Faso, Sika Kaboré, par ailleurs présidente du GALOP, a présidé l’ouverture de la  présente rencontre.

Elle a d’abord fait constater que malgré les nombreuses mesures prises par l’Etat burkinabè pour endiguer ces fléaux, ils persistent. Même si, a-t-elle ajouté, les efforts ont permis d’avoir des  avancées significatives. Chiffres à l’appui, Sika Kaboré a indiqué que de nombreux goulots d’étranglement continuent de compromettre le bien-être des femmes et des enfants. Les résultats des « enquêtes multisectorielles continues »  de 2015 estiment la prévalence des MGF chez les femmes de 15 à 45 ans au Burkina Faso, à 67,3 %. « Les prévisions indiquent que si de très grands efforts ne sont pas faits, la moitié des filles précocement mariées seront africaine en 2050 », a fait prévenue la première Dame. Ce rendez-vous avec les femmes corps habillés, à en croire la présidente du GALOP, est de les informer et les sensibiliser sur la lutte contre la pratique des MGF au Pays des Hommes intègres.

Ceci, afin que ces femmes contribuent dans leur milieu professionnel et social à mettre fin à ces pratiques. « J’attends de vous un engagement ferme aux côtés du GALOP  et de tous les acteurs», a lancé Sika Kaboré. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins Antoine Atiou,  présent à l’ouverture de la rencontre, a salué et reconnu la nécessité de l’initiative du GALOP. L’épanouissement de la femme burkinabè, s’est convaincu Antoine Atiou, passe forcément par l’éradication des MGF et des ME. D’où son soutien aux l’actions entreprises par le GALOP. « Je prends l’engagement de travailler à vos côtés afin de promouvoir la tolérance zéro de ces pratique », a-t-il promis.

Alpha Sékou BARRY

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