Burkina-Presse-Revue
Politique et liberté de presse à la Une des journaux burkinabè
Ouagadougou, 21 Oct. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi s’intéressent à la journée nationale de la liberté de la presse célébrée hier et la Transition dont le président, le capitaine Ibrahim Traoré, prête serment ce jour.
«Ibrahim Traoré va, lui aussi constitutionnaliser son coup d’Etat», titre l’Express du Faso dans sa rubrique ‘’Autant le dire…’’.
Selon le journal, il (le capitaine Ibrahim Traoré) va se conformer à ce qui est devenu une tradition et qui veut qu’après un coup d’Etat, le chef putschiste désigné prête serment devant le Conseil constitutionnel.
Le confrère espère d’ailleurs, qu’après tout ce cérémonial débuté depuis le 30 septembre dernier, les institutions soient immédiatement mises en place pour un fonctionnement normal de l’administration car pour lui, dans un pays en guerre, et où tout est urgent, prendre autant de temps pour remettre la machine en marche peut être suicidaire.
De son côté, le journal Le Pays dans sa rubrique ‘’La chronique du fou’’, sous le titre: «Transition politique au Burkina : si Ibrahim veut réussir…», conseille au capitaine d’être moins glouton que Damiba et prendre ses distances avec les chapelles politiques.
«Je pense qu’il peut réussir pour peu qu’il tire leçon des erreurs de son prédécesseur qui, par moment, se laissait aller à des décisions hasardeuses», argue le journal.
Le quotidien d’Etat Sidwaya dans sa chronique titré « faisons le serment d’être Burkinabè invite chaque citoyen burkinabè à prêter également serment de donner la meilleure version de lui-même.
«Liberté de la presse au Burkina : le rapport 2021 révèle une régression », affiche Sidwaya, sous un autre registre.
Le journal rapporte qu’à l’occasion de la célébration de la 24e édition de la journée nationale de la liberté de la presse, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a organisé un panel sur le thème « régime de Transition : sauvegarder les libertés individuelles et collectives ».
« Liberté de la presse au Burkina : Sous Damiba, on a vu rouge», titre, pour sa part, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, citant les propos du président du comité de pilotage du CNP-NZ, Guézouma Sanogo.
Il y soutient que de janvier à septembre 2022, le CNP-NZ a publié une dizaine de déclarations d’interpellation sur des cas de violations de la liberté d’expression et de presse.
De son côté, le quotidien privé le Pays indique que la moyenne nationale en matière de liberté de la presse en 2021 au Burkina Faso est de 2, 25 sur 4.
Il poursuit que la situation n’est pas tout à fait bonne car la courbe est sur une pente descendante depuis 2018, où la liberté de la presse au Burkina Faso avait enregistré une note de 2,68.
Pour l’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, «Le 4e pouvoir veut sauvegarder ses acquis». Ainsi, cette journée nationale de liberté de la presse a été l’occasion de faire le bilan de la situation des journalistes, indique le journal.
« Vie du journal : l’Express du Faso a 24 ans », titre par ailleurs, l’Express du Faso qui informe que 20 octobre 1998- 20 octobre 2022, cela fait 24 ans qu’il met à la disposition du peuple burkinabè, autant que possible, l’information juste et vraie.
Le confrère se réjouit de la confiance que lui fait ce peuple depuis ¼ de siècle, et qu’il se montre toujours dignes de l’avoir.
Le journal bobolais note que malgré les difficultés, il arrive à maintenir le cap, à se surpasser afin de tendre vers l’excellence.
« 34e promotion de l’ISTIC : 97 nouvelles compétences opérationnelles », titre Sidwaya qui informe que le secretaire général du ministère en charge de la communication, Victorien Sawadogo a présidé la cérémonie officielle de sortie de la 34e promotion des stagiaires-assistants et conseillers de l’institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC)
Agence d’Information du Burkina
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