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Lutte contre l’excision dans le Sud-ouest : Des Forces  de sécurité outillées

Gaoua, (AIB)-La Direction régionale de la Police nationale du Sud-ouest  a organisé  une formation sur la lutte contre  la pratique de l’excision  au niveau sécuritaire, le vendredi 31 mai 2019 à Gaoua.

Malgré la mise en œuvre de  la loi et   les actions de sensibilisation répétées, la pratique de l’excision perdure dans certaines localités du Burkina Faso.

Cette situation a  amené les acteurs de la lutte à  montrer plus d’engagements dans le combat contre  le phénomène.

C’est à cet effet que la Direction régionale de la Police nationale du Sud-ouest  a organisé une formation sur la lutte contre la pratique de  l’excision, le vendredi 31 mai 2019 à Gaoua.

Les participants ont bénéficié de communications sur  l’état des lieux de la pratique de l’excision  au niveau international, national et régional et  la visualisation de films, d’images sur les conséquences.

En outre   la procédure policière devant les cas d’excision  a été présentée  et des propositions d’actions pour le succès de la lutte au niveau sécuritaire.

Pour le représentant  du Directeur régional de la Police nationale du Sud-ouest, Mamagnan Traoré, cette formation vient aider à renforcer l’implication active des forces de sécurité dans la lutte contre l’excision.

Pour ce faire il  a salué l’accompagnement  financier de Plan International Burkina Faso.

Le  Directeur provincial  de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire du Poni, Drissa Tou a aussi remercié  la Direction régionale de la Police nationale pour cette initiative de formation.

«Les acteurs de cette direction sont en premier plan dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Ainsi, il est nécessaire de les outiller davantage» a-t-il laissé entendre.

Car de son avis malgré les multiples actions,  il a été enregistré dans la contrée de janvier 2019 à maintenant, près de 60 cas sur 137 signalés.

Les participants ont de même loué la tenue de la  rencontre  de formation. C’est le cas du sous-officier de police Andréa Sawadogo qui pense que la présente activité va l’aider à bien traiter les cas  rencontrés. «Elle est aussi une occasion de renforcement de capacités», a-t-elle ajouté

Agence d’information du Burkina

 Evariste YODA

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