Ouagadougou, 29 Nov. 2018- (AIB)-  La Coalition Nationale de Lutte Contre la Vie Chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a organisé ce matin, à Ouagadougou, une marche contre la hausse du prix des hydrocarbures.

La Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés, appuyée par certaines organisations de la société civile ont battu le pavé ce matin pour dire non à la hausse du prix des hydrocarbures. A cet effet, elle a transmis une « plate-forme minimale » (PFM) au ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a constaté un journaliste de l’AIB.

« La lettre sera transmise au chef du gouvernement en mains propres dès aujourd’hui », a promis Harouna Kaboré.

Cette marche fait suite, selon Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la CCVC, « à la politique aventuriste » du gouvernement qui tente de justifier l’injustifiable. Et d’ajouter que cette marche est un avertissement pour le gouvernement de se ressaisir et de considérer les points de la plate-forme minimale.

Au regard du niveau de vie déjà précaire de la population, la CCVC estime que cette mesure est inacceptable de la part des travailleurs et des travailleuses du pays. « La très grande majorité de nos populations des villes et campagnes ploient déjà sous le poids de la vie chère », a expliqué Chrysogone Zougmoré.

Pour sa part, le secrétaire général de la Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (CGTB), Bassolma Bazié, a rappelé le caractère national de cette marche de protestation de 24h avant de se réjouir de sa réussite et salué les couches socio-professionnelles qui l’on appuyée.

Sur les sept points contenus dans la plate-forme minimale, on note entre autre leretour au prix des hydrocarbures d’avant la décision gouvernementale du 8 nov. 2018 , la relecture de la structure des prix des hydrocarbures, conformément aux conclusions de l’atelier du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures de juillet 2009 et l’audit indépendant de la Société Nationale des Hydrocarbures du Burkina (SONABHY) et de la Société Burkinabè d’Électricité (SONABEL).

Cette marche, note-t-on, fait suite à une augmentation de 75 F cfa sur le prix du super et du gasoil à l’issue d’un conseil des ministres tenu le 08 novembre 2018 à Ouagadougou.

Le gouvernement burkinabè avait soutenu qu’« en 2016, il avait baissé les prix de 50 FCFA sur le litre. Et cette baisse s’ajoute à celle de 2015. Selon l’État Burkinabè, durant cette période, les prix au niveau international ont connu une hausse, le gouvernement espérait que cette hausse allait se ralentir pour qu’on ne soit pas obligé de faire cette péréquation ».

 

MS/

      

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