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Burkina/Soutenance de thèse de doctorat : Yaya Bazié s’intéresse aux origines des San-nuna dans le Nayala
Ouagadougou, 9 déc. 2025 (AIB) –
L’étudiant Yaya Bazié a soutenu le lundi 8 décembre 2025 à Ouagadougou, sa thèse de doctorat en histoire sur le thème : « Les communautés villageoises San-nuna de la province du Nayala du XVIIᵉ au XXᵉ siècle ».
La soutenance s’est déroulée devant un jury international composé des professeurs Maurice Bazemo, président, Ky Jean Célestin, directeur de thèse, et Hervé Landry Coulibaly, examinateur. Les rapporteurs étaient Komla Etou de l’Université de Lomé, Vincent Sedogo, maître de recherche à l’INSS/CNRST, et Boubié Bazié, maître de conférences à l’Université Joseph Ki-Zerbo.
Selon l’impétrant Yaya Bazié, sa thèse vise à apporter sa contribution à la construction de l’Etat-nation à travers une meilleure connaissance des communautés San et Nuna, qui constituent des groupes intermédiaires.
« Les San-nuna forment une communauté intermédiaire entre les San et les Nuna. Nous avons décidé de mener ces recherches afin d’apporter notre touche à la construction de l’État-nation et à la connaissance des sociétés burkinabè », a-t-il indiqué.
Son étude a porté sur l’installation des populations San et Nuna au XVIIᵉ siècle, la fondation et l’évolution sociopolitique des villages San-nuni du XVIIᵉ au XXᵉ siècle, ainsi que sur leur culture, leur religion et leur économie sur la même période.
M. Bazié a également formulé des recommandations visant à renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble entre ces communautés.
« L’intérêt de notre travail est de contribuer à la promotion de la cohésion sociale en déconstruisant les préjugés ethniques, à la construction de l’Etat-nation burkinabè et de permettre aux sociétés de se réapproprier leur histoire », a-t-il affirmé.
Il a promis de poursuivre la production d’articles scientifiques afin de combler les insuffisances relevées lors de la soutenance.
Le jury a salué la pertinence du sujet ainsi que la rigueur méthodologique du travail. À l’issue des échanges, il a déclaré la thèse recevable avec la mention très honorable.
La cérémonie a été marquée par la présence de membres de la famille de l’impétrant, ainsi que de ses amis et collaborateurs, venus le féliciter pour ce « sacre académique ».
Agence d’information du Burkina
SS/NO/ATA