Burkina : La suspension des activités politiques concerne tous les partis sans exception (officiel)
Ouagadougou, 14 fév. 2023 (AIB)- La suspension des activités politiques entrée en vigueur le 30 septembre 2022, est toujours d’actualité et concerne tous les partis politiques sans exception, a appris l’AIB.
Le ministère en charge de l’Administration territoriale n’a pas accédé à la requête de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) qui souhaite organiser une session de son bureau politique national le 18 février 2023.
L’autorité a rappelé que le communiqué numéro 3 signé le 30 septembre 2022 par le chef de l’État qui suspendait les activités politiques, est toujours d’actualité.
Cependant cette décision est diversement appréciée par l’opinion publique, car certains observateurs estiment que d’autres partis politiques ont pu organiser leur session.
Ils citent notamment le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui a tenu sa session le 28 janvier 2023.
Notons toutefois que le ministère en charge de l’Administration territoriale, dans une lettre datée du 31 janvier 2023, a adressé un d’avertissement au parti pour avoir passer outre la directive du chef de l’État.
Une source bien placée a confié à l’AIB que la suspension des activités politiques concerne tous les partis et formation politiques sans discrimination et ceci jusqu’à nouvel ordre.
Agence d’information du Burkina
Certainement la question dont les gens se posent, comment se fait -il? que le CDP est arrivé à organiser sa session du BPN sans que les gens n’aient vu une lettre l’interdisant, si on suppose qu’il a certainement envoyé une demande au MATDS pour la tenue du BPN. Ou bien le MATDS a notifié au CDP l’interdiction et malgré tout il à organisé sa session, dans ce cas on ne parlera plus d’avertissement, mais autre type de sanction. Si le MATDS a déjà dit au CDP de ne pas organiser la session c’est déjà un avertissement.
Je crois à mon avis qu’il vaut mieux trouver d’autres éléments pour justifier.