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Burkina/Chorégraphie : Un festival pour favoriser le lien social à travers des valeurs d’écoute et de solidarité
Ouagadougou, 7 déc. 2025 (AIB)-La quinzième édition du Festival Dialogue de Corps a ouvert, hier samedi, ses travaux sous le thème « L’humain », avec la participation de 90 artistes venus de la sous-région pour promouvoir la cohésion sociale à travers des valeurs d’écoute, d’union et de solidarité.
« Notre objectif, à travers l’organisation de ce festival, est de permettre l’union, la solidarité et le renforcement du lien social dans la communauté. Nous voulons être à l’écoute de tout le monde. Nous sommes tellement pressés dans cette vie que si nous ne prenons pas le temps de nous écouter pour porter certaines valeurs, cela ne sera pas bénéfique pour nous », a affirmé le directeur du Centre de développement chorégraphique (CDC) La Termitière de Ouagadougou, Salia Sanou.
M. Sanou a précisé que 90 artistes venus du Sénégal, du Mali, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso se produiront pendant une semaine dans la capitale burkinabè.
Le directeur du CDC La Termitière et du Festival Dialogue de Corps s’exprimait samedi à Ouagadougou lors de l’ouverture de la 15ᵉ édition dudit festival, placée sous le thème « L’humain ».
Il a expliqué que plusieurs œuvres programmées dans le cadre du festival traitent de la question de l’humain : comment former une communauté, être ensemble et dialoguer avec autrui.
« En une semaine, nous verrons la prestation de 90 artistes et 28 spectacles de danse et de musique. Nous avons également 20 groupes venus des différents pays cités. Nous sommes fiers de porter ce festival malgré l’adversité », a-t-il ajouté.
Selon Salia Sanou, cet événement culturel demeure une véritable vitrine de distraction pour les jeunes et les populations de Gounghin.
Parmi les innovations, le directeur du festival a cité, entre autres, les conversations matinales entre artistes et danseurs, ainsi que des ateliers croisés de danse et de théâtre.
La représentante du ministre en charge de la Culture et marraine du festival, Marguérite Doannio/Sou, a souligné que le Théâtre populaire (TP) Désiré Bonogo demeure un lieu d’histoire et d’humanité.
Mme Doannio, présidente du Conseil d’administration (PCA) du CDC La Termitière, a rappelé que le TP de Ouagadougou est un espace où les Burkinabè ont appris à se tenir debout, à s’exprimer avec courage et à défendre l’intégrité, l’honneur et la solidarité, des valeurs fondatrices du vivre-ensemble.
Pour elle, la thématique de la 15ᵉ édition du Festival Dialogue de Corps résonne profondément avec l’état actuel de notre Nation.
« Notre pays traverse une période difficile de son histoire et cela appelle les Burkinabè à revenir à l’essentiel : à ce qui nous unit, à ce qui nous fait tenir et nous rend dignes, c’est-à-dire l’humain », a déclaré la PCA du CDC La Termitière et conseillère du ministre en charge de la Culture.
Marguérite Doannio/Sou a ajouté que la résilience ne consiste pas seulement à résister, mais aussi à réaffirmer son humanité, à renoncer à la peur, à promouvoir la solidarité et à honorer les valeurs les plus profondes.
« À travers la danse, le geste et le mouvement, les artistes nous montrent que, malgré les défis, notre humanité demeure intacte », a-t-elle conclu.
Agence d’Information du Burkina
NO/ATA