Centre de formation professionnelle et non formelle:Les activités de la rentrée 2024-2025 lancées
Le ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales Jacques Sosthène Dingara a lancé officiellement les activités de la rentrée 2024- 2025 du Centre de formation professionnelle et non formelle (CFPNF), le lundi 25 novembre 2024 à Koutoura un village la commune de la commune de Niangoloko, province de la Comoé.
Pour cette rentrée 2024-2025, ce sont 110 pensionnaires dont 28 filles et 82 garçons qui sont inscrits au Centre de Formation professionnelle et non formelle (CFPNF) de Koutoura, un village la commune de la commune de Niangoloko, dans la province de la Comoé. Parmi les pensionnaires, 23 sont sous l’égide du programme de l’initiative présidentielle pour la formation des jeunes. Les activités de ce centre ont été lancées officiellement le lundi 25 novembre 2024 à Koutoura par le ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales Jacques Sosthène Dingara. Etablissement public de formation professionnelle à vocation agro sylvo pastorale et halieutique, il a pour médium d’enseignement le français et les langues nationales. Le ministre Jacques Sosthène Dingara a rappelé que la réouverture du CFPNF de Koutoura pour la formation des jeunes de la région a été une des doléances des forces vives de la région des Cascades présentées lors de leurs échanges avec le président du Faso. «Instruction nous a été donnée de prendre les dispositions pour la réouverture dudit centre et c’est ce qui a été fait. Le Centre de Koutoura, fermé diverses raisons, nous avons l’obligation de le rouvrir, afin d’être en phase avec les aspirations profondes des communautés», a-t-il précisé. Selon lui, un centre de formation non formelle fait référence à des structures éducatives qui offrent des programmes d’apprentissage en dehors du cadre formel des écoles ou universités. Ces centres a-t-il précisé visent généralement à fournir des compétences pratiques, des connaissances spécifiques et un soutien pour le développement personnel et professionnel, mais sans les exigences académiques strictes du système éducatif formel. Conscient que le secteur agricole constitue le premier pourvoyeur d’emplois avec plus de 80% d’actifs dans son économie, le gouvernement de l’avis du ministre en charge de l’enseignement de base entend investir dans les métiers sylvo-pastoraux, d’où la création des CFPNF de Koutoura et Dori, en 2009 par le département. «C’est dans ce sens que des actions fortes sont entreprises par notre département non seulement, allant dans le sens de la conception des curricula qui consacrent une part importante aux valeurs endogènes, au niveau du formel, mais aussi au niveau de la formation professionnelle et technique, à travers le développement et la vocation des Centres d’éducation de base non formelle (CEBNF) et des CFPNF, d’où sortiront des jeunes aptes à apprendre», a-t-il ajouté.
Coût de la réhabilitation estimé à 45 000 000 F CFA
- Dingara a salué et remercié le représentant résident de l’UNICEF et ses collaborateurs, pour la prise en charge des dépenses de réhabilitation du CFPNF dont le coût est estimé à 45 000 000 F CFA. Il a également invité les apprenants venus de tous les coins du Burkina, à se mettre au travail, car ils constituent l’espoir du peuple burkinabè de demain. Le directeur du CFPNF Seydou Barro a manifesté toute sa reconnaissance à l’endroit du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour son initiative à booster les activités agro-sylvo pastorales et halieutiques et à renforcer les capacités des adolescents et des jeunes par la formation de sorte à booster le développement durable. Le Délégué général des apprenants Issouf Diallo a aussi exprimé ses remerciements président du Faso, pour cette belle initiative en faveur du développement. «Cette initiative nous offre la chance et l’opportunité de bien nous former afin de maitriser les métiers agro-sylvo pastoraux en vue d’une insertion socio-économique réussie», a-t-il souligné. Le délégué général a pris l’engagement au nom des apprenants du centre de Koutoura de bien suivre la formation pour être des modelés inspirants du développement rural. Pour rappel, ouvert en 2009, le CFPNF avait fermé durant cinq années. Il accueille et forme les jeunes âgés de 16 à 25 ans venant des CEBNF, des structures classiques, des CPAF. Le niveau d’étude exigé est le cours moyen. Il offre des formations en agriculture et connexes, en élevage (embouche bovine) ovine, porcine, aviculture,) pisciculture, apiculture, transformation agroalimentaire, plantes médicinales, et médecine traditionnelle, saponification, confection de grillage et en entrepreneuriat. Ces formations qui durent deux ans sont sanctionnées par le Certificat de qualité professionnelle de fermier agricole et des attestations. Le fonctionnement du Centre est assuré par 14 agents publics et trois agents non permanents recrutés par le CFPNF-K.
Jean Paul YEKPAYE-AIB/Comoé