Attaques terroristes de Bamako : la négligence des populations locales
« Même avant la crise terroriste et conformément à notre culture, jamais quelqu’un ne rentre dans la famille sans qu’on le présente au chef de famille, aux autres membres de la famille, sans qu’on dise d’où il vient, pourquoi il est là, et quand il repart. Mais selon les informations que nous avons de Bamako, des populations ont accueilli chez elles leurs bourreaux, les ont hébergés. Des promoteurs immobiliers ont loué des bâtiments sans que ces informations essentielles ne soient remontées à la police. Cela signifie que nous continuons à mener ce combat avec des ressources humaines poreuses. »
Imothep Bayala, coordonnateur du mouvement « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita »
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