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Burkina: « Nous n’allons pas nous asseoir et laisser notre peuple mourir », président

Ouagadougou, 4 fév. 2023 (AIB) – « Nous n’allons pas nous asseoir et laisser notre peuple mourir », a déclaré le président de la Transition, le capitaine, Ibrahim Traoré, montrant sa volonté d’aller vers des partenaires qui permettront au Burkina Faso pour contrer le terrorisme.

« Aujourd’hui, nous nous sommes à une responsabilité donnée et lorsqu’on constate que certains préjugés sont réels, il y va de soi qu’on prendre nos responsabilités. Nous n’allons pas nous asseoir et laisser notre peuple mourir », affirmé le capitaine Ibrahim Traoré.

Pour lui, le peuple a besoin de sa souveraineté pour pouvoir vivre dignement et il y va de soi qu’on prenne des décisions qui vont dans le sens de celui-ci.

Le président de la Transition qui s’exprimait hier vendredi à Ouagadougou, lors d’un entretien sur les antennes de la télévision nationale a fait remarquer que les autorités ont cette capacité de réaliser le besoin des Burkinabè.

« S’il y a des faits, des gestes ou certains accords qui nous empêchent de pouvoir donner vie et cette dignité à notre peuple, il y va de soi qu’on s’oppose à cela », a-t-il insisté.

Le capitaine Traoré faisant allusion à la dénonciation des accords de la France, en matière de coopération militaire, a fait remarquer que peut-être la politique menée par la France n’est pas la bonne.

Il a par ailleurs expliqué que cette dénonciation des accords n’est pas la fin d’une rupture diplomatique avec la France, car selon lui, il s’agit juste d’une dénonciation des accords militaires.

« Cela ne veut pas dire une haine particulière contre un pays, cela ne veut pas dire également quitter un pays pour un autre, j’insiste sur le fait de notre souveraineté, l’équilibre de nos relations. Peu importe l’Etat, si c’est pour venir nous coloniser encore, nous dominer, nous ne serons pas d’accord», a-t-il ajouté.

De son avis, le peuple voit un virement vers la Russie, toute chose qui n’est pas fondée et a noté que leur première mission demeure la sécurité du pays.

D’après M. Traore, certains pays voient son coup d’Etat du 30 septembre dernier conte l’ex-président, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba et le recrutement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) comme étant anticonstitutionnel.

«Donc subitement on se retrouve à nous refuser un certain nombre de choses notamment les équipements militaires et tous, alors si on ne veut pas nous permettre d’acquérir des équipements dans tel pays et on va aller dans d’autres pays pour les acquérir », a-t-il signalé.

Depuis un certain temps, des manifestations ont été organisées au Burkina pour dénoncer les accords militaires avec la France et exiger le retrait de ses Forces spéciales, basées à Kamboicin du territoire burkinabè.

Les manifestants reprochent à la France de ne pas jouer franc jeu dans la lutte contre le terrorisme au Burkina

Agence d’information du Burkina

NO/ata

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