Soutien à la transition
Des OSC réitèrent leur « pleine » confiance au capitaine Ibrahim Traoré
Une coalition d’Organisations de la société civile (OSC) a organisé un meeting de soutien à la Transition, le samedi 28 janvier 2023 à Bobo-Dioulasso. Il s’agissait pour eux d’exprimer leur soutien aux autorités actuelles.
Dans le but d’exprimer leur soutien à la Transition, aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), une coalition d’Organisations de la société civile (OSC) a organisé un meeting à la place Tiéfo Amoro de Bobo-Dioulasso, le samedi 28 janvier 2023. Dénommée Mouvement populaire de soutien à la transition, la coalition a précisé que ce meeting est non seulement une manière d’appeler à l’union sacrée des fils et filles du Burkina Faso et de la diaspora, mais aussi, de dénoncer « l’ingérence française » dans les affaires de l’Etat burkinabè. « Armée française dégage », « A bas l’impérialisme », « A bas le néocolonialisme », scandaient-ils, à cet effet. A les écouter, ces OSC souhaitent que la communauté internationale respecte le choix du Burkina Faso, de diversifier ses partenaires.
« C’est pour dire que nous restons en veille et que toutes les décisions qui seront prises par la transition sont la voix du peuple », a déclaré un membre de l’association Faso Démé, Bengali Kébé. Pour lui, ce meeting est une façon de réitérer leur encouragement, leur accompagnement et la pleine confiance qu’ils ont en cette transition. « Nous voulons dire à l’opinion internationale que nous restons unis et indivisibles derrière le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il lancé. M. kébé a aussi mis en garde contre toute tentative de déstabilisation. « Quiconque tentera de nuire à cette transition verra le peuple burkinabè sur son chemin.
Nous n’allons plus nous laisser faire. Nous sommes un peuple souverain et nous resterons dans cette souveraineté », a-t-il laissé entendre. Selon Antonio Ismaël Konkolé du Mouvement populaire de soutien à la transition, il s’agit de mobiliser l’ensemble de la jeunesse bobolaise et de former un « bloc solide derrière la transition » qui, selon lui, a déjà pris « le bon chemin pour sortir le Burkina Faso de cette domination « occidentale néocoloniale »
. « Nous sommes sortis pour montrer à la communauté internationale que nous sommes derrière les autorités de la transition et nous sommes d’accord avec les décisions qu’elles ont prises », a-t-il souligné. Le meeting a été marqué par une forte mobilisation de la population des villages environnants et des dozos (chasseurs traditionnels). Un « concert de soutien à la transition » a mis fin à cette manifestation.
Noufou NEBIE
