Burkina-Société-Cohesion-Journée

Zandoma : Une journée pour la promotion de la paix et la cohésion sociale

Gourcy, (AIB)- Le Club d’écoute et de dialogue (CED) de Gourcy a organisé ce samedi 21 janvier 2023, une journée de fraternité et de promotion du  »rakiré », à Gourcy, au profit des différentes communautés vivant dans la ville de Gourcy.

En collaboration avec le Centre diocésain de communication (CDC) basé à Ouahigouya, le Centre d’écoute et de dialogue (CED) de Gourcy a organisé ce samedi 21 janvier 2023, une journée de fraternité et de promotion du  »rakiré ».

Leaders communautaires, coutumiers et religieux, les jeunes, les femmes et d’autres composantes sociales ont pris part à cette rencontre.
Pour les organisateurs, cette activité vise à renforcer la résilience, la fraternité, le vivre ensemble et la cohésion sociale dans la province qui connait de plus en plus des déplacements de population du fait de l’insécurité.

Conscients de la nécessité de renforcer les bases d’un vivre ensemble harmonieux entre les communautés dans ce contexte de regroupement massif des populations, le CED de Gourcy a voulu à cette occasion magnifier le  »rakiré » (parenté à plaisanterie).

Les participants ont unanimement reconnu le ‘’Rakiré’’ comme étant un levier indispensable pour la préservation de la paix et la cohésion sociale.

Des exemples emblématiques de parenté à plaisanterie qui existent entre Mossis et Samos, Bobos et Peulhs et d’autres au plan local entre des quartiers de Gourcy et entre villages, ont été révélés avec des témoignages émouvants.

Le plus illustratif a été le cas de Gourcy et Lago qui a occasionné des railleries de parts et d’autres au grand bonheur de l’assistance.
« Depuis que j’ai été obligé de quitter mon village, c’est la première fois que je retrouve véritablement le sourire », a confessé un habitant de Lago.
Son propos confirme à souhait la valeur psychothérapeutique du rakiré comme l’ont relevé certains participants.
En somme, le sens du rakiré, ses différentes formes, ses avantages et comment le préserver pour les générations futures, ont été les questions essentielles abordées pendant les échanges qui ont fini de convaincre plus d’un, sur la nécessité de sauvegarder cette valeur ancestrale.
C’est pourquoi, il a été proposé de le codifier et l’enseigner dans notre système éducatif afin de garantir sa pérennité.
En plus de la conférence publique sur le rakiré, des chroniques humoristiques et des jeux de société ont couronné la journée de la fraternité.
Agence d’information du Burkina
AAK/hb/ata

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