3e Prix d’excellence de la recherche scientifique
Chercheurs, à vos marques !
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a lancé, le vendredi 9 décembre 2022, à Bobo-Dioulasso, la 3e édition du Prix d’excellence de la recherche scientifique.
Institué en 2017, le Prix d’excellence de la recherche scientifique vise à susciter l’émulation dans le domaine de la recherche scientifique à travers la reconnaissance de l’excellence au service de la communauté scientifique nationale. Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a procédé au lancement, de la troisième édition de la 3e édition de ce prix, le vendredi 9 décembre 2022, à Bobo-Dioulasso.
Pour le représentant du ministre en charge de la recherche et de l’innovation, Saturnin Bationo, ce prix, est créé pour encourager la communauté scientifique dans les domaines des Sciences de la santé, des Sciences et technologies, des Sciences agricoles et environnementales, des Sciences juridiques, politiques, et de l’administration, des Sciences économiques et de gestion, des Sciences de l’homme et de la société, des Lettres, langues, arts et communication et enfin, des Sciences de l’éducation et de la formation. Pour l’édition 2022, quatre domaines seront primés « en raison de contraintes budgétaires ».
Ce sont les domaines des Sciences de la Santé, des Sciences agricoles et environnementales, des Sciences de l’homme et de la société et des Sciences de l’éducation et de la formation. Un certificat/attestation, un trophée et une allocation financière d’un montant de 10 millions F CFA est décerné à chacun des lauréats des quatre domaines en compétition. Des prix spéciaux « Jeune scientifique » et « Femme scientifique » d’un montant d’un million F CFA seront aussi décernés ainsi que des prix spéciaux de partenaires dont la SOFITEX qui a déjà annoncé un prix de 2 millions F CFA.
La recherche scientifique pour amorcer le développement
Selon le représentant du ministre, le développement durable des pays nécessite l’accroissement des connaissances par une recherche scientifique axée sur des problématiques endogènes.
« Les expériences des pays occidentaux, et celles des pays émergeants en témoignent », a-t-il ajouté. C’est pourquoi, a poursuivi M. Bationo, l’État s’est engagé à faire de la recherche scientifique et l’innovation, un moteur de la transformation structurelle de l’économie du pays en inscrivant la recherche et l’innovation dans le Plan d’action de la transition (PAT). Par ailleurs, il a rappelé que l’action du gouvernement pour le développement de la recherche va au-delà de l’institution du prix d’excellence. Elle s’inscrit dans le cadre global du développement du système de recherche et de l’innovation qui doit devenir plus dynamique et plus adaptée aux contraintes du pays, a-t-il soutenu.
A ce titre, il a cité entre autres le projet de mise en place des technopoles, le projet de création de plateaux techniques, la création de pôles d’excellence scientifique. La présente édition est placée sous le parrainage du directeur général de la SOFITEX, représenté par Hélène Traoré, à la cérémonie de lancement. Selon elle, la science, la technologie et l’innovation s’imposent comme un tremplin pour le développement socioéconomique des pays. Car, a-t-elle souligné, elles contribuent à l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations.
En effet, a dit Mme Traoré, la recherche scientifique est présente en amont et en aval de la transformation industrielle et artisanale. C’est pourquoi, elle a salué l’engagement de l’Etat burkinabè à faire de la recherche, un moteur du développement économique et social. Hélène Traoré a donc invité les acteurs de la recherche à s’investir davantage dans tous les secteurs d’activités, car ils sont la « lumière qui doit éclairer la route du développement ». Pour sa part, le directeur général de la recherche et de l’innovation, Dr Potiandi Serge Diagbouga, a laissé entendre qu’aucun pays au monde n’a pu amorcer un processus de développement sans compter sur la recherche scientifique et l’innovation. C’est pourquoi, il a appelé la communauté scientifique à s’investir pour la réussite de cette édition.
Boudayinga J-M THIENON
