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Journée mondiale de la démocratie

Contrat social et sécurité en débat

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en partenariat avec des Organisations non gouvernementales (ONG), a organisée un panel sur le contrat social et le terrorisme, le jeudi 3 novembre 2022, à Bobo-Dioulasso. Ce panel rentre dans le cadre de la commémoration de la 15e Journée mondiale de la démocratie.

 

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) s’est trouvé le type de contrat social approprié pour le Burkina Faso. A cet effet et dans le cadre de la commémoration en différée de la 15e Journée mondiale de démocratie, il a organisé, en partenariat avec Diakonia, le NDI et PAX, un panel de « haut niveau », le jeudi 3 novembre 2022, à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Quel nouveau contrat social pour le Burkina Faso ? ». Quatre sous-thèmes ont été développés par quatre panélistes. Le premier, « Comprendre le délitement du contrat social au Burkina Faso », a été animé par l’historien Dr Doti Bruno Sanou. Pour comprendre les causes du délitement social au pays des hommes intègres, il faut revisiter le passé, a affirmé l’historien.

Il a entre autres cité la non prise en compte des coutumes dans l’élaboration de la constitution, l’inadaptation aux réalités nationales de l’Etat qui, a-t-il dit, est une copie conforme à l’Etat moderne européen, la mauvaise gestion du bien commun et la trop grande influence de l’extérieur. Comme solutions, Dr Sanou a proposé l’éveil de la conscience historique, la prise en compte des coutumes et traditions dans l’élaboration du texte fondamental et le choix de dirigeants responsables. Le deuxième sous-thème, « Repenser un nouveau contrat social pour le Burkina Faso », a été développé par Dr Abdoulaye Barro. A l’écouter, il faut un modèle social et un politique qui puisse rallier la majorité des Burkinabè. Et de poursuivre qu’il faut faire de la dignité, un principe phare et de l’éducation, un point essentiel dans le nouveau contrat social en question. En outre, Abdoulaye Barro a proposé une rupture avec la « ploutocratie » et moins d’injustice et d’inégalité sociales.

Le Pr Léon Sampana, quant à lui, a décortiqué la troisième thématique, « Terrorisme et stabilité constitutionnelle : Faut-il désespérer quant à la capacité des régimes démocratiques à y faire face ? ». « Un régime constitutionnel n’est pas forcément démocratique », a-t-il d’emblée fait savoir. Le terrorisme, a laissé entendre le professeur de droit, a un impact sur la stabilité constitutionnelle, à travers par exemple les atteintes aux droits et libertés du citoyen. Un régime démocratique stable, s’est convaincu Pr Sampana, a plus de chance dans la lutte contre le terrorisme. Le dernier sous-thème, « Lutte contre le terrorisme et respect des principes de l’Etat de droit : liens irréconciliables », a été animé par le magistrat Djakalia Traoré.

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

Niessan KINI (Stagiaire)

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