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Burkina/ONEA : La fuite d’eau d’un tuyau endommage une voie publique à Kaya

Kaya, le 7 août 2022 (AIB)-En dépit des maintes interpellations à l’endroit des services de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) sur une fuite d’eau sur le goudron menant vers le service des impôts de la ville, dans le quartier Zing-Zougou au secteur n°3 de Kaya, depuis quatre mois, la situation perdure.

«Je suis allé personnellement à trois reprises à l’agence de l’ONEA sise au secteur n°3 du quartier Kasiri les interpeller sur la situation de ce tuyau qui coule nuit et jour depuis plus de quatre mois. Au départ, c’était deux tuyaux, ils sont venus réparer le gros et laisser le petit… », a déclaré un habitant mécontent.

Il s’agit d’un tuyau de la nationale de l’eau, situé sur un goudron du six mètres menant vers la direction régionale des impôts et du service domanial du Centre-Nord, qui a cédé depuis plusieurs mois.

La pression de l’eau a réussi à creuser un cratère sur cette route bitumée et les femmes dudit quartier utilisent cette eau jaillissante pour le lavage des ustensiles de cuisines et du linge sale.

A notre visite, une femme lavait ses ustensiles de cuisine et ses pieds sur les lieux. Elle a refusé d’être photographiée. « Depuis que le goudron a été réalisé en 2017, l’ONEA a déplacé les autres tuyaux et laissé celui-ci. Ce qui fait que tout le temps l’eau coule ici. L’eau jaillit abondamment la nuit et nous l’utilisons pour nos travaux ménagers et bien d’autres », a-t-elle confié.

Cette eau mélangée à celles usées des toilettes coulent sur des centaines de mètres en direction des caniveaux de la grande mosquée de Kaya dégageant ainsi des odeurs insupportables .

« Nous ne pouvons même pas nous asseoir devant nos lieux de ventes. Car, l’odeur est insupportable. J’ai interpellé l’ONEA en vain », a fustigé un agent commercial.

Pour lui, l’eau de l’ONEA doit être utilisée de façon rationnelle, en ce sens que la ville vit quotidiennement une pénurie d’eau du fait du nombre élevé des Personnes déplacées internes (PDI).

«Pendant que des PDI souffrent du manque d’eau potable, des gens se permettent de laisser couler l’eau de la sorte pendant des mois », a déploré un autre habitant.

Devant certaines boutiques, concessions ou encore des Quartiers généraux (QG) des jeunes, chacun tente désespérément de bloquer le passage de cette eau souillée avec des tas de sables.

Agence d’information du Burkina

ES/ata

 

 

 

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