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Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec

Le ministre Abdoulaye Tall s’enquière des conditions de production

Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Abdoulaye Tall, a visité les installations industrielles de la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec (SN-Citec), le vendredi 26 août 2022. Cette démarche rentre dans le cadre d’une série de visites des entreprises industrielles de la ville de Sya.

Le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises veut mieux cerner les préoccupations de la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec (SN-Citec) en vue d’un meilleur accompagnement du gouvernement de la transition. C’est dans ce cadre que le premier responsable du ministère, Abdoulaye Tall, s’y est rendu,  le vendredi 26 août 2022, pour s’enquérir des difficultés auxquelles est confrontée l’usine et échanger avec les travailleurs.

Des installations industrielles, à l’atelier de conditionnement de l’usine, au laboratoire et la salle d’analyse sensorielles, en passant par la station de traitement des effluents et la savonnerie, le ministre Tall a fait le tour pour toucher du doigt les réalités de cette société nationale de production d’huile, de savon et d’aliments pour bétail basée à Bobo-Dioulasso. Selon le ministre en charge du commerce, il s’agit à travers cette visite de constater de visu les conditions dans lesquels le personnel de la SN-Citec travaille de sorte à assurer la mise à disposition auprès des consommateurs de produits de qualité pour l’alimentation et l’hygiène.

« Au regard de la hausse généralisée des prix alimentaire la SN-Citec, en tant que doyenne et leader dans la production des huiles et savon, mérite une visite pour qu’on regarde ensemble quelles sont les défis auxquelles elle est confrontée et comment améliorer sa situation afin qu’à son tour, elle puisse améliorer celle du peuple burkinabè », a expliqué Abdoulaye Tall. Il s’agit, a-t-il dit, de trouver un moyen d’augmenter sa capacité de production en assurant la fourniture des graines de coton. Toute chose qui pourrait réduire le prix de ses produits.

A l’en croire, pour les questions de contrôle avec les différents acteurs économiques, le gouvernement a renoncé à plus de 8 milliard de FCFA, uniquement sur l’importation d’huile. « C’est logique qu’en tant que ministère chargé de la consommation nous soyons sur le terrain pour nous assurer que ces 8 milliards auxquels l’Etat a renoncé se retrouvent dans les assiettes du peuple burkinabè », a affirmé le ministre expliquant l’importance de cette visite.

L’accessibilité de la graine de coton pour amoindrir les coûts

Le ministre a assuré les responsables de l’usine que le gouvernement travaille à rendre accessible la graine de coton. « C’est pour cela nous avons encouragés les acteurs du coton en subventionnant les engrais pour leur permettre d’avoir un meilleurs rendement et produire plus de graines afin de la rendre disponible », a-t-il ajouté. A entendre M. Tall, il va s’agir aussi d’assainir le processus de distribution de cette graine afin qu’elle aille essentiellement a ceux qui vont la transformer pour le peuple burkinabè dont la SN-Citec.

Après la visite des différents compartiments de l’usine, Abdoulaye Tall a tenu des échanges à bâton rompu avec le personnel de la « leader » en production d’huile au Burkina Faso. Aussi, le ministre en charge des petites et moyennes entreprises a échangé avec les travailleurs de la filiale du groupe GEOCOTON. « Nous avons encouragé la direction générale et les équipes parce que nous avons vu du personnel très motivé et dévoué ainsi que des anciens collaborateurs attachés à la société », a laissé entendre le ministre.

Selon le Directeur général de la SN-Citec, Ibrahim Traoré, cette visite du ministre en charge du commerce est d’une importance capitale car elle permet de galvaniser les travailleurs de cette industrie agro-alimentaire du Burkina Faso qui a été confrontée à une « sous-activité chronique » ces dernières années. Pour lui, les mesures correctives  qui sont en cours permettront à l’entreprise de changer de paradigme et de faire en sorte qu’elle retrouve sa  place d’antan dans la transformation  et l’optimisation de la graine de coton pour la production de l’huile.

« Pour ce qui est de l’inflation du prix de l’huile, nous attendons du ministre que les règles d’accès à la graine soient connues et appliquées et qu’aucun acteurs ne soit exonéré de l’application de ces mesures », a-t-il souhaité. Déjà, avec ces mesures, son entreprise devrait pourvoir faire des bénéfices. Vieille de 81 ans, la SN-Citec à une capacité de production de 22 millions de litres d’huile végétale raffinée, 60 000 tonnes de produits d’animaux et 10 000 tonnes de savon de ménage par an. Elle compte 220 travailleurs permanents et est composée entre autres d’un atelier de conditionnement, une savonnerie et une unité de production d’aliments pour le bétail.

Noufou NEBIE

Yeri Fidélia SIB

(Stagiaire)

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