Est
Gourma
Prévention des conflits à l’Est
Des «Journées d’actions» pour impliquer les acteurs « clés »
Fada N’Gourma, (AIB)-Le Groupe de travail (GT) sur la prévention des conflits, des abus et atrocités, mis en place par la Commission nationale des droits humains (CNDH), a organisé ses journées d’actions, du 13 au 15 juin 2022, à Fada N’Gourma, pour mobiliser les journalistes et communicateurs, les leaders d’opinion, les responsables religieux et coutumiers autour de la problématique du vivre ensemble.
Créé par la Commission nationale des droits humains (CNDH) dans le cadre du programme « Droits humains et Accès à la justice », le Groupe de travail (GT) sur la prévention des conflits, des abus et atrocités a organisé des journées d’actions, du 13 au 15 juin 2022, à Fada N’Gourma. Des journées dont l’objectif est de contribuer à la prévention des conflits et, ainsi, de promouvoir le vivre ensemble. Plusieurs activités majeures ont meublé le menu de cette initiative du GT. Ce sont, notamment, deux panels, un atelier, une émission interactive et une visite de « courtoisie » aux autorités administratives et religieuses. Pour ce qui est du premier panel, il a porté sur la thématique de la « sensibilisation sur la tolérance religieuse et la coexistence pacifique dans un contexte d’extrémisme violent ». Cette activité a mobilisé, entre autres, des leaders d’opinion, des responsables religieux, coutumiers et communautaires. Quant au second panel qui avait pour thème : « sensibilisation des journalistes et communicateurs sur la collecte et le traitement de l’information en temps de crise », il a regroupé des hommes de médias de la région de l’Est. Outre les deux panels, le GT a organisé un atelier « de sensibilisation et de plaidoyer sur la cohabitation pacifique entre les Personnes déplacées internes (PDI) et la population hôte d’une part, et sur les Violences basées sur le genre (VBG), d’autre part». Pour la journaliste Chantal Ouédraogo, les différentes communications qui ont été déroulées lors du premier panel permettront aux hommes de médias d’améliorer leurs capacités dans le traitement de l’information en période de crise. Louant l’initiative du GT, le journaliste Roch Damiba a souhaité que la CNDH initie une session de formation « plus approfondie » au profit des journalistes et communicateurs qui sont selon lui «des acteurs clés dans la recherche de la paix et la cohésion sociale ». La présidente du GT, Alida Henriette Da, par ailleurs vice-présidente de la CNDH, a dit avoir pris « bonne » note des recommandations de ces journées d’actions. Composé de représentants d’Organisations de la société civile (OSC), le GT intervient dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord et de l’Est.
Joanny SOW
