OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Situation nationale

Appel à la libération « réelle » Roch Marc Christian Kaboré

La Coordination des organisations de la société civile pour la libération de Roch Kaboré a tenu à Bobo-Dioulasso, une assemblée générale, le samedi 25 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, pour dénoncer la « détention arbitraire » de l’ancien président du Faso et « exiger sa libération ».

 

La coordination des organisations de la société civile pour la libération de Roch Kaboré dénonce la « détention arbitraire » de l’ancien président du Faso, depuis cinq mois. Les membres de cette coordination l’ont fait savoir au cours d’une assemblée générale, le samedi 25 juin 2022 à Bobo-Dioulasso. Le porte-parole de la coordination, Désiré Guinko, estime que l’ancien président ne jouit pas totalement de sa liberté. « Contrairement à ce qui a été annoncé à la télévision nationale, le président Kaboré n’a jamais été libéré. Il a été déplacé d’un point A à un point B et privé de sa liberté. On a trompé les Burkinabè. La détention du président Kaboré doit prendre fin immédiatement sans aucune condition », a-t-il déclaré.

Selon lui, la rencontre récente entre le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et les deux anciens chefs d’Etat devait en principe jeter les bases d’un apaisement à travers la libération « définitive et réelle » du président Kaboré. « Malheureusement, elle s’est vite présentée comme une simple manière pour la junte d’instrumentaliser l’opinion nationale et internationale », a-t-il poursuivi. En effet, a-t-il dénoncé, il est « inadmissible » qu’après cette rencontre « hyper médiatisée », Roch Marc Christian Kaboré soit toujours gardé sous l’emprise de « graves restrictions » dans sa propre maison. « Cela traduit sans nous tromper, l’expression d’une mauvaise foi des dirigeants du moment, qui cachent mal leurs intentions inavouées derrière les discours d’unité, de cohésion et d’apaisement. Il est inadmissible de faire de la réconciliation nationale, un marchandage politique dépourvu de sincérité », a affirmé Désiré Guinko. Ce rassemblement à Bobo-Dioulasso n’est qu’un début malgré « les velléités de sabotage », a-t-il souligné, tout en signifiant que la mission de la coordination va prendre fin à la libération « totale » de l’ancien président du Faso. C’est pourquoi, il a lancé un appel à ses camarades de Bobo-Dioulasso à la mobilisation pour exiger sa libération « totale et réelle ».

Boudayinga J-M THIENON

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!