50e Journée mondiale de l’environnement

Sauvegarder la « seule terre »

Le ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEEA) a commémoré en différé, le samedi 25 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, la Journée mondiale de l’environnement, sur le thème : « Une seule terre ».  A l’occasion, la cheffe du département, Dr Maminata Traoré a lancé la Semaine nationale de la salubrité (SNS).

 

Instituée depuis 1972 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la Journée mondiale de l’environnement est célébrée chaque 5-Juin. Cette année, le Burkina Faso a commémoré en différé la 50e Journée mondiale de l’environnement, sur le thème : « Une seule terre », à Bobo-Dioulasso, le samedi 25 juin 2022. Pour la ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Maminata Traoré, c’est le moment propice de repenser, de recadrer, de sensibiliser, de partager les connaissances et de faire des choix « judicieux » afin d’inverser la tendance de dégradation de l’environnement. Elle a poursuivi que le thème de cette édition de la JME, rappelle la seule et unique planète habitable. Par conséquent, a-t-elle dit, des actions « transformatrices » doivent être menées afin de restaurer l’équilibre entre l’homme et la nature et de créer un avenir meilleur pour tous. « Le thème met en lumière les actions en faveur du climat, de la nature et de la lutte contre la pollution, tout en encourageant chacune et chacun, partout, de vivre de manière durable », a-t-elle laissé entendre. Et d’ajouter que ce thème interpelle sur l’urgence à engager des actions « conséquentes et ciblées » pour inverser la tendance de la dégradation des terres, de l’épuisement des ressources naturelles et des pollutions et nuisances diverses, pour parvenir à des écosystèmes résilients aux changements climatiques. Par ailleurs, la cheffe du département en charge de l’environnement a lancé un appel à la population à unir ses efforts dans un élan d’éveil de conscience pour une gestion rationnelle et efficace des ressources naturelles et pour la préservation du cadre de vie, gage d’un développement durable respectueux de l’environnement.

Au cours de cette cérémonie, le Projet de lutte contre la prolifération des déchets plastiques au Burkina Faso a été officiellement lancé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). D’une durée de 18 mois, selon la représentante du représentant-résident du PNUD au Burkina Faso, Clarisse Coulibaly, l’objectif principal du projet est d’éliminer la pollution plastique au Burkina Faso à travers une gestion efficace et la valorisation des déchets plastiques. La commémoration de la JME s’est achevée avec la remise de poubelles et de kits à certaines structures et associations de la ville de Bobo-Dioulasso.

La Semaine nationale de la salubrité

 

En marge de la JME, la ministre a procédé au lancement de la Semaine nationale de la salubrité (SNS). « Durant une semaine à compter de ce jour, nous allons mener une opération de nettoyage pour débarrasser la ville de Bobo-Dioulasso de ses ordures afin de rendre notre cadre de vie sain », a signifié la première responsable du département. Ce lancement a coïncidé avec l’opération « mana-mana », qui se déroule chaque dernier samedi du mois, sur l’ensemble du territoire national. Grâce à la mobilisation des femmes de la brigade verte de la commune de Bobo-Dioulasso, des élèves gendarmes et Eaux et forêt, des Forces de l’ordre et de sécurité (FDS), des autorités régionales et politiques et des populations, les alentours du Centre émetteur de Bobo-Dioulasso ont pu être débroussaillés et nettoyés. « Si ce geste de salubrité que nous avons effectué aujourd’hui est répété tous les jours, nous devrions avoir normalement un environnement sain », a affirmé Dr Minata Traoré. A la fin du lancement de la SNS, les autorités ont mis en terre des arbres au sein du Centre émetteur. Pour sa part, le parrain de la Journée mondiale de l’environnement et de la Semaine nationale salubrité, le président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Al-Hassane Siénou, a remercié le ministère d’avoir associé le secteur privé à ces événements. Car sans un environnement sain, a-t-il insisté, il n’y aura pas d’industrie et de développement durable. « Pour aller à un développement harmonieux, il faut naturellement un environnement sain pour permettre aux investissements de se réaliser », a-t-il renchéri.  C’est pourquoi, il a exhorté les entreprises, grandes, moyennes ou petites, à prendre en compte les aspects environnementaux dans leurs prises de décision.

Boudayinga J-M THIENON

Fatoumata Raïssatou TOE

(Stagiaire)    

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