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Valorisation des résultats de la recherche et des innovations

Des acteurs exposent leurs trouvailles

 

L’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) a organisé, du 9 au 11 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier d’échange et d’animation des vitrines de technologies innovantes au profit des acteurs des plateformes d’innovation du secteur de la recherche et des innovations. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu le jeudi 9 juin.

 

Promouvoir l’utilisation intensive des technologies, des inventions et des innovations pour contribuer au développement économique, social et culturel du Burkina Faso ; telle est la vision de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR). C’est dans ce sens qu’elle a organisé, du 9 au 11 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier d’échange et d’animation des vitrines de technologies innovantes au profit des acteurs du secteur de la recherche et des innovations, sous la présidence du secrétaire général du ministère en charge de la recherche et de l’innovation, représenté par Dr Jacob Sanou.

L’objectif de cette animation des vitrines, selon l’ANVAR, est de dynamiser les activités des plateformes d’innovations existantes à travers la création d’un cadre d’échanges et de partage des résultats acquis dans le cadre de la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Il s’est agi de mettre les acteurs des plateformes en relation avec les services déconcentrés des ministres du développement rural, les entreprises, les structures de recherche, les innovateurs ou les inventeurs et les utilisateurs finaux des résultats de recherche et des innovations.

Au cours de ses 72 heures de réflexions, les acteurs des plateformes d’innovation du secteur de la recherche et des innovations ont exposé leur trouvaille. Pour Dr Jacob Sanou, cette exposition est une belle initiative car ces plateformes d’innovations lui ont permis en tant que chercheur de faire connaître les résultats de ses recherches. « Etant chercheur et ayant eu des résultats de recherches, si les plateformes n’existaient pas, on aurait jamais connu mes résultats de recherches. Elles constituent l’instance qui permet de mettre à l’échelle d’un pays les résultats des chercheurs, inventeurs et d’innovateurs », a-t-il fait savoir. Par conséquent, Dr Sanou estime que l’initiative du département en charge de la recherche scientifique et de l’innovation est à encourager.

 

Booster le développement socio-économique

 

Selon Dr Jacob Sanou, l’avantage des plateformes réside dans le fait qu’elles rassemblent une multitude d’acteurs et permettent de mettre en valeur un résultat, de l’exploiter et même de refaire des recommandations à l’inventeur, au chercheur ou à l’innovateur. A titre d’exemple, il a cité les plateformes sur le maïs installées dans cinq régions du Burkina Faso. « Ces plateformes ont eu pour avantage de booster la production et la transformation du maïs, d’améliorer le système d’emballage et de commercialisation, ou de prendre en compte de nouvelles recettes », s’est réjoui Dr Jacob Sanou. D’autres plateformes, a-t-il dit, ont été appliquées sur le lait et sur d’autres produits qui sont en cours.

A l’issue de ces journées de réflexion, à l’en croire, les acteurs des plateformes vont faire le bilan de leurs activités, en tirer des leçons, faire un plaidoyer pour permettre à l’ANVAR de poser ce plaidoyer auprès des bailleurs de fonds pour lever les goulots d’étranglements.

 

Pour sa part, le directeur général de l’ANVAR, Dr Louis Sawadogo, a précisé que sa structure a pour ambition de valoriser les résultats de la recherche et des innovations afin qu’ils puissent être connus, adoptés, utilisés par les industries, les entreprises et le public en général. Toute chose qui va permettre de booster le développement socio-économique du pays.

D’où l’organisation de cette activité qui permet à l’ANVAR, a-t-il poursuivi, d’accompagner les acteurs dans la mise en œuvre de leurs productions. « Ce cadre est une tribune active, car en même temps, les acteurs vont échanger sur leurs préoccupations pour trouver des solutions. Ils vont aussi partager leurs expériences, et montrer leur savoir-faire », a poursuivi le directeur général de l’ANVAR. Durant 72 heures, plusieurs acteurs excellant dans divers domaines affiliés (le sélectionneur chercheur, les producteurs, les transformateurs, les grossistes transporteurs…) vont discuter, chacun selon ses intérêts afin de faire bouger la chaîne de valeur, foi de Dr Sawadogo.

Boudayinga Jean-Michel THIENON

Sosthène SOMBIE

(Stagiaire)

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