Centre-Est
Boulgou
Formation
La Maison de l’entreprise renforce les capacités des petites et moyennes entreprises.
Bittou, AIB. La Maison de l’entreprise du Burkina à Bittou, a organisé du 20 au 22 avril 2022, un atelier de formation de renforcement de capacités des petites et moyennes entreprises, financé par l’Agence belge de développement (ENABEL).
La Maison de l’entreprise du Burkina dans une nouvelle approche d’accompagnement, a organisé une formation du 20 au 22 avril 2022 à Bittou, (province du Boulgou), au profit des petites et moyennes entreprises. La session de renforcement de capacités s’est déroulée essentiellement sur des exposés théoriques, des échanges directs en matière de gestion (les bonnes et les mauvaises), des exercices de cas pratiques réels et des partages d’expériences. Le premier jour, des modules sur les principes de base, le marketing et la gestion des approvisionnements ont été développés. Les participants ont eu droit au deuxième jour, à des modules axés sur la gestion des stocks, le calcul des coûts et la comptabilité. Au dernier jour, ils ont bénéficié de communications sur la planification financière, la gestion du personnel, la production et la création d’entreprise. Le programme de formation des petites et moyennes entreprises en gestion d’entreprise, qui a commencé en 2021, intervient dans la Région du Centre-Est. Il est axé essentiellement sur la formation, l’assistance et offre un appui aux entreprises à travers des outils pratiques.
Le processus de recrutement des PME bénéficiaires se fait à travers un appel à projet sur présentation de dossiers, suivi d’une sélection provisoire, d’un diagnostic avant la sélection définitive. En cette année 2022, 170 petites et moyennes entreprises ont été retenues dans la région du Centre-Est, dont 22 pour la commune de Bittou parmi lesquelles 10 portées par des femmes.
Le Superviseur business coach du projet de renforcement des capacités entrepreneuriale et managériale, par ailleurs formateur, Alassana Nakandé, s’est dit très satisfait quant à la « participation active » des acteurs. Selon lui, bien qu’il n’y ait eu aucune prise en charge financière directe, ils ont répondu présents. Ce qui, a-t-il expliqué, traduit une volonté des participants d’acquérir des connaissances. « C’est un bon départ pour assurer l’accompagnement de leurs entreprises », a déclaré M. Nakandé. D’autres formations sont prévues dans les prochains mois pour tenir compte des besoins de ces entreprises.
Issaka ZABSONRE
AIB/Boulgou