????????????????????????????????????

Elevage en zone subhumide

Le CIRDES, 30 ans au service de la recherche et du développement

Le Centre international de recherches-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES) célèbre du mercredi 16 au vendredi 18 mars 2022, ses 30 ans d’existence sur le thème : « 30 ans du CIRDES : Place et rôle des sciences et technologies innovantes en élevage et genre dans la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest et au Sahel ».

 

1991-2021 ; le Centre international de recherches-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES) basé à Bobo-Dioulasso a 30 ans d’existence. Du mercredi 16 au vendredi 18 mars 2022 à Bobo-Dioulasso, le Centre célèbre ces noces de perle sur le thème : « 30 ans du CIRDES : Place et rôle des sciences et technologies innovantes en élevage et genre dans la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest et au Sahel ». La cérémonie de lancement des activités de cet anniversaire a eu lieu le mercredi 16 mars 2022 dans la ville de Sya. Selon le directeur général CIRDES, Dr Dayo Guiguigbaza-Kossigan, sa structure a engrangé de nombreux acquis durant ces 30 ans d’existence. Le CIRDES, a-t-il expliqué, a mené des activités de recherche-développement afin d’améliorer la santé des animaux domestiques et accroître leur production en vue de satisfaire aux besoins croissants des populations et d’améliorer leurs revenus dans le respect de l’équilibre écologique. Le CIRDES, a-t-il ajouté, a su mobiliser son personnel afin de développer un certain nombre d’outils de technologies en vue de lutter contre les maladies animales, essentiellement les maladies à transmission vectorielle. De plus, le directeur général du CIRDES, a noté le développement de technologies afin d’accompagner et augmenter les productions animales. A l’en croire, le Centre a développé et mis en œuvre des projets ou programmes de recherche-développement, a contribué à de nombreuses campagnes d’éradication des mouches tsétsé et des trypanosomiases animales et humaines et a transféré des technologies innovantes que le Centre et ses partenaires ont développées. Egalement, le CIRDES a produit de la documentation technique et scientifique et a apporté des expertises scientifiques et techniques au profit de ses Etats membres. Par ailleurs, il été labellisé le Centre d’excellence de l’UEMOA pour les biotechnologies animales, le Centre de référence de la FAO pour les vecteurs et les maladies africaines vectorielles, le siège de la Banque de gènes ouest-africain, le Laboratoire de référence pour le diagnostic de la chimiorésistance aux trypanocides, etc.

Tirer les leçons

Au menu de ces 72 heures de célébration, figurent plusieurs conférences et panels. « C’est une très bonne chose de faire le bilan et de tirer les leçons des succès mais aussi des échecs », a souligné Dr Dayo Guiguigbaza-Kossigan. Cette commémoration coïncide avec la fin du troisième plan stratégique (2018 à 2022) du CIRDES. Par conséquent, les réflexions vont porter sur l’élaboration du prochain plan stratégique, a-t-il précisé. « Nous souhaitons, à l’horizon 2030, l’alignant aux différentes initiatives, des Etas membres de la région et des initiatives internationales. Nous allons réfléchir pour voir comment le CIRDES peut se positionner dans ce nouvel environnement pour faire face aux nouveaux défis en jeux, toujours en vue de prendre en compte les préoccupations de nos Etats membres, pour les producteurs et pour les populations au niveau local », a poursuivi le DG du CIRDES.

Le représentant du ministre en charge des ressources animales, Jean-Marie Batiébo, a saisi cette opportunité pour remercier les pays membres et les partenaires techniques et financiers du CIRDES qui lui ont permis de réaliser ses activités de recherches. Membre fondatrice du CIRDES, la France accompagne le Centre à travers l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). « L’appui à la recherche dans les pays du Sud passe principalement par les deux organismes de recherche que sont l’IRD et CIRAD qui reçoivent des fonds de l’Etat Français pour conduire des programmes de recherches en lien avec des organismes de recherche régionaux africains », a indiqué le représentant de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Houcine Dahmane, par ailleurs, conseiller régional de coopération de l’ambassade de France en Afrique de l’Ouest. Depuis deux ans, a-t-il dit, la France écoute le plaidoyer de la direction générale du CIRDES pour le renforcement de la structure qui doit relever les défis en ressources humaines et financières.

  Boudayinga J-M THIENON

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!