Rond-point « Thomas Sankara »
La statue de père de la révolution va devoir attendre
Le Conseil municipal de la commune de Bobo-Dioulasso tient sa quatrième session ordinaire de l’année, du mercredi 20 au vendredi 22 octobre 2021. Cette session va se focaliser sur l’examen des documents budgétaires.
La statue du père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara, prévue pour être réalisée au rond-point « Thomas Sankara », anciennement appelé rond-point « Blaise-Kadhafi » devra attendre, faute de moyens financiers, a annoncé le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, au cours de la quatrième session ordinaire de l’année. Elle se tient du mercredi 20 au vendredi 22 octobre 2021, à l’hôtel de ville de Bobo-Dioulasso. En lieu et place de la statue, le conseil municipal a décidé de construire des grilles de protection qui vont porter des effigies lumineuses du capitaine Thomas Sankara. Cette modification se fera en attendant de mobiliser les ressources financières, selon le premier magistrat de la ville. Selon les explications du maire, le conseil municipal avait prévu 20 millions F CFA pour réaliser la statue et après l’évaluation des appels à proposition, la commune a besoin de 130 millions F CFA au minimum. En attendant de mobiliser les ressources financières nécessaires, le conseil municipal a décidé de mettre le projet en stand-by.
Encore appelée session budgétaire, cette quatrième session va se focaliser sur l’examen des documents budgétaires. « Avant d’arriver au budget, il y a des délibérations à examiner, c’est-à-dire, s’il y a des recettes à prévoir ou des dépenses, il faut l’aval des conseillers municipaux », a-t-il fait savoir. Sont, également à l’ordre du jour, les délibérations portant demande d’autorisation à signer des conventions de partenariat avec des associations culturelles et sportives de Bobo-Dioulasso. « Les conseillers municipaux vont analyser les dispositions d’accompagnement des associations culturelles et sportives en donnant un caractère formel aux conventions pour plus de transparence », a souligné Bourahima Fabéré Sanou.
Boudayinga J-M THIENON
