Lutte contre le cancer du sein

Les « femmes flics » de Bobo s’engagent

La section de Bobo-Dioulasso de l’Association des fonctionnaires féminins de la police nationale du Burkina Faso (AFFPN-BF) a organisé, du 14 au 16 octobre 2021, des journées dénommées « 72 heures au front contre le cancer du sein ».  La cérémonie officielle de lancement des activités a eu lieu le jeudi 14 octobre 2021 dans la cité de Sya.

La section de Bobo-Dioulasso de l’Association des fonctionnaires féminins de la police nationale du Burkina Faso (AFFPN-BF) veut jouer sa partition dans la lutte contre le cancer du sein. C’est dans cette optique qu’elle a organisé, du 14 au 16 octobre 2021, les « 72 heures au front contre le cancer du sein », en collaboration avec « l’Association vaincre le cancer » et la Ligue burkinabè contre le cancer du sein. La cérémonie officielle de lancement des activités a eu lieu dans l’après-midi du jeudi 14 octobre 2021. Au programme de ces 72 heures, une conférence-débat sur le cancer du sein, une séance de dépistage au profit des participantes et un cross suivi d’une séance d’aérobic. Outre ses différentes activités, à en croire les organisateurs, un mémorandum a été remis au gouverneur des Haut-Bassins, Antoine Atiou. Pour la présidente de la section de Bobo-Dioulasso de l’AFFPN-BF, le commissaire principal Fatoumata Zoré, a expliqué que le déclic de cette initiative a été le décès en 2019, d’une de leur collègue, du cancer du sein. L’association, a-t-elle poursuivi, ne pouvait donc pas rester indifférente face ce fléau tueur. « L’objectif est de faire prendre conscience de la maladie aux femmes et partant à nos collègues, et de leur faire savoir que le dépistage précoce permet de sauver des vies », a déclaré Fatoumata Zoré. Ces 72 heures, ajouté la responsable de la section de Bobo-Dioulasso de l’AFFPN-BF, ont également pour but de renforcer la cohésion et la collaboration d’une part, entre les fonctionnaires féminins de la ville de Bobo-Dioulasso, et d’autres parts, entre les forces de l’ordre et les populations.

Le président de l’Université Nazi Boni, Pr Macaire Ouédraogo, a été le parrain de ces journées. Pour lui, la sensibilisation des femmes est nécessaire pour contrer cette maladie non transmissible. « La forte mortalité liée au cancer est très souvent due au défaut de sensibilisation », a-t-il fait remarquer. Et au conférencier du jour, Dr Roland Somé, cancérologue à l’hôpital Souro Sanou, d’abonder dans le même sens. « Il est important de le dépister précocement pour améliorer les chances de guérison », a-t-il affirmé. A écouter M. Somé, la conférence a surtout pour objectif d’outiller les participantes sur l’auto-examen pouvant leur permettre de détecter la maladie. Roland Somé a par ailleurs révélé que le cancer du sein est devenu le premier cancer mondial et qu’en 2020, il occupait également le premier rang des cancers au Burkina Faso. Le gouverneur des hauts-Bassins, Antoine Atiou, qui a présidé la cérémonie de lancement, a assuré les « femmes flics » de son accompagneront dans toutes leurs activités.

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

Samiratou TRAORE (Stagiaire)

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