Politiques agricoles au Burkina Faso

La Confédération paysanne du Faso forme ses membres

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Paysans engagés dans l’évaluation des politiques sectorielles (PEPS) », la Confédération paysanne du Faso (CPF) a organisé les 13 et 14 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier au profit des membres de ses faitières. L’objectif est de permettre des échanges entre les leaders du monde rural et de les former sur les politiques agricoles.

 

Lancé le 26 janvier 2021, le projet « Paysans engagés dans l’évaluation des politiques sectorielles (PEPS) » vise à contribuer au renforcement des capacités de coordination, de redevabilité et de dialogue des organisations paysannes burkinabè dans la gouvernance des politiques de développement rural pour la période de 2020-2022. Dans le cadre de sa mise en œuvre, la Confédération paysanne du Faso (CPF) a entamé des tournées régionales auprès de ses membres des 13 régions du pays. C’est dans cette optique qu’elle a organisé les 13 et 14 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier au profit des membres des régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest.

Selon le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao, ces tournées permettent aux leaders des organisations paysannes et les autres membres d’échanger sur leurs difficultés et de porter leurs préoccupations au niveau des cadres de dialogue au niveau local. Egalement, Bassiaka Dao a fait savoir que ces tournées régionales permettent aux participants de renforcer leurs capacités d’influence sur les politiques agricoles afin de faire des propositions lors de l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de ces politiques. Car, a-t-il soutenu, les politiques agricoles élaborées et mises en œuvre au Burkina Faso sont méconnues par les paysans, d’où l’importance de ces tournées.

Pour le président de la CPF, elles constituent également une opportunité pour la formation des responsables des organisations paysannes et de la société civile dans les régions sur les politiques agricoles. Toute chose qui va garantir une participation efficace de ces acteurs dans les cadres de dialogue. Durant les deux jours, les participants ont échangé aussi sur le mécanisme de distribution des intrants et équipements. Par ailleurs, Bassiaka Dao a dit attendre des participants une meilleure compréhension des différents politiques établies au Burkina Faso et de faire connaitre leur droit et devoir pour ce qui concerne la sécurité foncière au Burkina Faso.

Boudayinga J-M THIENON

Samiratou TRAORE (Stagiaire)

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