Rentrée universitaire 2021-2022

 

Les responsables des universités publiques se concertent à Bobo-Dioulasso

 

Les premiers responsables des universités publiques du Burkina Faso se sont rencontrés, les 20 et 21 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso dans le cadre de la 3è conférence annuelle des présidents d’universités. C’était sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Alkassoum Maïga.

 

Les premiers responsables des universités publiques étaient en conclave les 20 et 21 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. C’était dans le cadre de la 3è édition de la conférence des Présidents, des recteurs, et des Directeurs généraux des universités publiques du Burkina. A écouter le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, la 3è édition a permis aux participants de rechercher spécifiquement la bonne formule pour gagner le défi d’une rentrée, voire d’une année universitaire apaisée malgré, a-t-il dit, la rareté des ressources. Alkassoum Maïga a saisi l’occasion pour exhorter ces acteurs universitaires à  l’application rigoureuse des textes. « Il y a beaucoup de turbulences et quelques fois les responsables d‘universités sont amenés à prendre des décisions et à appliquer les textes.

Nous leur demandons de garder la fermeté dans l’application des textes », a invité le ministre des enseignements supérieurs, de la recherche scientifique et de l’innovation. Il a été également évoqué l’exploitation des infrastructures. Pour le ministre Maïga, l’exploitation rationnelle des bâtiments est un autre défi à relever dans les universités publiques.  « Très souvent on entend dire qu’il n’y a pas assez de bâtiments. Beaucoup d’infrastructures ont été construites depuis 2016 », a fait remarquer le premier responsable de l’enseignement supérieur.

Concernant l’état des lieux de l’université publique au Burkina Faso, elle se porte bien aux dires d’Alkassoum Maïga. Les universités publiques burkinabè, s’est-il félicité, regorgent  d’enseignants de qualité.  Il suffit, a-t-il dit, de regarder les résultats au Conseil africain et malgache pour l’enseignement secondaire (CAMESS) où les universités burkinabè font d’excellents résultats. « Du point de vue de la qualité des enseignements et personnel d’encadrement, les Burkinabès font partie des meilleurs dans la sous-région », s’est réjoui le Pr Alkassoum Maïga. Quant au chevauchement des années académiques qui est une des questions cruciales que traversent ces universités, il est en passe d’être résolu, à écouter Alkassoum Maïga. Le pari de la normalisation des années est progressivement en train d’être gagné, a-t-il rassuré.

Alpha Sékou BARRY

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