Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience

 

Les acteurs font le point de la mise en œuvre dans la Boucle du Mouhoun

 

Les responsables du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) ont organisé le vendredi 3 septembre 2021 à Dédougou une rencontre avec les maires des dix communes bénéficiaires du projet.

 

Les responsables du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) et la Banque mondiale, partenaire financier, ont évalué le niveau d’avancement des activités du projet mise en œuvre depuis  le 1er avril 2021. Une rencontre a été organisée à cet effet ce vendredi 3 septembre 2021 à Dédougou avec les dix présidents de conseils municipaux, bénéficiaires du projet. Durant la journée, les participants ont tour à tour relevé les attentes de chaque commune, fait le point sur les mesures de sauvegarde environnementale et sociale ainsi que celui de la participation citoyenne. Enfin, le point sur la situation sécuritaire dans la zone de couverture du projet a aussi été fait au cours de cet atelier d’évaluation.

Selon le représentant du gouverneur, Salimata Dabal, Secrétaire général de la région, ce projet est la bienvenue car, dit-elle, « il va permettre de réaliser des infrastructures socioéconomiques et de faire des investissements sociaux de base pour faire face aux besoins urgents des populations des zones touchés par l’insécurité ». L’objectif du projet, poursuit-elle, étant d’améliorer l’accès inclusif des communautés, y compris les personnes déplacées internes des zones ciblées, aux services sociaux essentiels et aux infrastructures. Mme Dabal a rappelé que depuis 2015, les actes terroristes ont touché plusieurs régions du Burkina Faso dont la région de la Boucle du Mouhoun. Malgré les efforts consentis par le gouvernement, et les partenaires techniques et financiers pour contenir le phénomène, l’on constate une détérioration de la situation sécuritaire et ses conséquences socio-économiques et humanitaires dans plusieurs localités des régions fragiles.

Cette détérioration se traduit entre autres, à entendre la représentante du gouverneur de la Boucle du Mouhoun, par la perte en vies humaines, la dégradation de l’offre de services sociaux, l’accroissement du nombre de personnes déplacées internes et la perte des moyens de subsistance. Pour ce faire, a-t-elle souligné, l’ensemble de ces problématiques nécessite d’être traité pour permettre la reprise des activités dans les zones identifiées. C’est pourquoi, elle a traduit sa reconnaissance à la Banque mondiale pour son appui au Burkina Faso dans la formulation de ce projet qui intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est et du Centre-Est.

Adama SEDGO

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