Protection internationale des demandeurs d’asile et des réfugiés

 

Des Forces de Défense et de Sécurité sensibilisées

 

Le ministère des Affaires Etrangères, à travers la Commission nationale pour les réfugiés, a organisé les 24 et 25 aout 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation, de formation et d’évaluation des connaissances au profit des Forces de Défense et de Sécurité sur les droits et devoirs des demandeurs d’asile et des refugiés.

 

Le Burkina Faso accueille depuis 2012, date du déclenchement de la crise malienne, des milliers de réfugiés sur son sol. A la date du 30 juin 2021, on dénombrait 22 289 réfugiés maliens et environ 6 300 demandeurs d’asile, selon le haut-commissaire du Houet, Lamine Soulama. La plupart des réfugiés résident dans la région du Sahel et bénéficient de la protection de l’Etat Burkinabè à travers la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF) et ses partenaires, a ajouté Lamine Soulama. Afin d’améliorer le dispositif de la protection internationale des demandeurs d’asile et réfugiés dans un contexte sécuritaire difficile, la Commission nationale pour les réfugiés a organisé les 24 et 25 aout 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation, de formation et d’évaluation des connaissances au profit des Forces de Défense et de Sécurité sur les droits et devoirs des demandeurs d’asile et des refugiés. Les voies d’entrées des demandeurs d’asile sur le territoire ont nombreuses et reparties sur l’ensemble du territoire national, a-t-il fait savoir. En effet, l’atelier vise, entre autres, à inciter les participants à se référer aux textes juridiques internationaux et nationaux régissant les réfugiés dans l’exercice de leurs fonctions, de veiller à l’application des droits et des devoirs des réfugiés et demandeurs d’asile. Les participants ont été  outillés, entre autres, sur le rôle et les actions de la CONAREF dans la gestion des demandeurs d’asile et des réfugiés du Burkina Faso, sur la protection internationale des demandeurs d’asile, des réfugiés, du statut d’apatride et des apatrides, et le droit d’asile au Burkina Faso, cas des réfugiés maliens résidant au Burkina Faso. Pour sa part, le secrétaire permanent de la CONAREF, Maxime Bengaly, a souligné que le contexte sécuritaire au Burkina Faso et au Mali a amené les populations à se déplacer d’un pays à un autre. « Les portes d’entrée des réfugiés et  des demandeurs d’asile sont les forces de défense et de sécurité, qui doivent avoir un certain nombre de contrôle, vu la situation d’insécurité actuelle, et leur faire respecter à un certain nombre de règlementations », a-t-il laissé entendre, tout soutenant que le Burkina Faso s’est engagé à leur accorder la protection internationale. D’où la nécessité de sensibiliser les acteurs clés (sécuritaires, humanitaires, judiciaires)  pour une meilleure maitrise ces flux migratoires. Le lieutenant de police, Zakaria Ouédraogo, représentant le directeur régional de la police des Hauts-Bassins, pense que cette formation vient à point nommé. A l’en croire, le Burkina Faso reçoit des réfugiés avec l’appui des FDS au niveau des frontières qui assurent la sécurité des personnes et des biens. Pour lui, il est donc important pour eux en tant que FDS de renforcer leurs compétences afin de mieux faire respecter les droits et devoirs de ces demandeurs d’asile et réfugiés.

Boudayinga J-M THIENON

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!