Contrôle des armes dans les zones transfrontalières

250 000 à 400 000 armes illicites au Burkina

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé, les 7 et 8 septembre 2021 à Gaoua, un atelier de formation des membres de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA). Durant deux jours, les participants se sont familiarisés avec les textes en lien avec le contrôle des armes légères et de petits calibres dans les zones transfrontalières.

La porosité des frontières terrestres favorise des trafics illicites, notamment celui des armes légères et de petits calibres. C’est dans le but de mieux contrôler ce trafic dans les zones transfrontalières que le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a initié une session de formation, les 7 et 8 septembre 2021 à Gaoua, au profit des membres de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA) et des Forces de défense et de sécurité. « Nous avons constaté que dans les zones transfrontalières il y a beaucoup de mouvements d’armes. C’est pourquoi cette formation est initiée afin de permettre aux participants de connaitre les textes en la matière. Il s’agira aussi de les inviter à participer à la sensibilisation des communautés qui sont en contact avec les trafiquants, sur les effets néfastes de ce phénomène », a expliqué le secrétaire permanent de la CNCA, Col-major Anselme Sanou.

A l’écouter, depuis 2010, il y a eu une prolifération avec plus d’un milliard d’armes qui circulent illicitement dans le monde et près de 67% sont détenues par des civiles. Au Burkina Faso, a précisé le Col-major Sanou, il y a entre 250 mille et 400 mille armes qui circulent de façon illicite. Et l’objectif, à l’écouter, est d’amener les détenteurs de ces armes à se signaler afin de ne pas être dans des situations illicites. « Cela nous permet de contrôler l’action des groupes armés et des trafiquants de grands chemins », a soutenu le secrétaire permanent de la CNCA.

Le conseiller technique principal Etat de droit, justice et droits humains au PNUD, Mahamane Ousmane, a souligné que l’engagement de son institution va au-delà de la prolifération des armes. « Nous sommes engagés sur des questions de développement au sens large mais aussi de paix, de sécurité et de stabilité sociale. A ce titre, le PNUD Burkina Faso possède un certain nombre de projets et en matière spécifique de la réduction de la prolifération des armes légères, nous avons réussi à mobiliser des partenaires pour la mise en œuvre de projets régionaux », a laissé entendre Mahamane Ousmane. La présente activité concerne le projet « Armes légères et de petits calibres pour le développement des communautés ou Projet GFFO Germany federal foreign office ».

Joseph HARO

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