Concertation communale sur la réconciliation nationale

Impliquer les acteurs à la base dans le processus à Yako

Yako, 13 août 2021 (AIB)-Le Préfet du département de Yako, Kadidiata Kaboré en collaboration avec le Haut commissaire du Passoré, Issiaka Segda a présidé, le mardi 10 août 2021 à Yako les travaux d’échanges  sur la réconciliation nationale. Il s’est agi d’élaborer la stratégie nationale de réconciliation nationale et de la cohésion sociale prévues se tenir dans toutes les communes du Burkina.

C’est conscient de l’importance de la réconciliation nationale dans la préservation de la paix et du vivre ensemble au Burkina Faso que le Président du Faso a initié des cadres de concertation nationale sur la réconciliation nationale. Une série de rencontres avec les différentes couches sociales de la commune de Yako. Présidée par le Préfet du département de Yako, Kadidiata Kaboré, le rendez vous du chef-lieu de la Province du Passoré a regroupé toutes les couches sociales de la Commune. Elle visait entre autres à informer les populations sur la vision du Président du Faso sur la  réconciliation nationale et la cohésion sociale, de faire l’état des conflits qui nécessitent une réconciliation, de présenter la synthèse des données collectées sur les problèmes locaux et d’identifier les mécanismes endogènes de réconciliation. A l’issue de cette rencontre, a indiqué Mme Kaboré, les participants devraient recevoir des rudiments majeurs sur les dysfonctionnements du tissu social existant dans le département perturbant ainsi le vivre ensemble et d’être capable de proposer des solutions qui y sont relatives. Prenant la parole au cours de la rencontre le point focal de la commune de Yako sur la réconciliation nationale, Nondgo Ouédraogo a dit avoir  sillonné quelques communes du Passoré. Durant son travail de collecte deux grands problèmes notamment le conflit foncier ainsi que la sorcellerie ont été répertoriés. « L’ initiative sur la réconciliation nationale est la bienvenue à Yako  surtout avec l’existence des guerres et le terrorisme. L’objectif étant d’amener les gens à se comprendre, puis  à se pardonner. » a-t-il expliqué sans oublier d’inviter à cet effet les  populations à une franche collaboration avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de la réconciliation et de la cohésion sociale en vue de l’élaboration d’un nouveau pacte du vivre ensemble inclusif.

Zézouma Elie SANOU

( AIB-Passoré)

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