Région des Hauts-Bassins

 

Des enseignants réclament de meilleures conditions de travail

Les  militantes et militants du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) de la région des Hauts-Bassins ont battu le pavé à Bobo-Dioulasso, le lundi 14 juin 2021 pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.

 

Les militantes et militants du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) de la région des Hauts-Bassins ne sont pas « satisfaits » de l’application de certains points du protocole d’accord signé en 2018 entre le gouvernement et la coordination nationale  des syndicats de l’Education. Pour exprimer leur mécontentement, ils ont battu le pavé de la bourse du travail de Bobo-Dioulasso au gouvernorat des Hauts-Bassins, ce lundi 14 juin 2021 où ils ont remis leur plateforme revendicative à l’autorité régionale. Le secrétaire général adjoint du SYNATEB/Hauts-Bassins, Djenouoneté  Somé, a déclaré que la signature du protocole d’accord de 2018 avait suscité beaucoup d’espoir. Mais au fur et à mesure, a-t-il regretté, ce protocole a accouché d’une souris dans sa mise en œuvre.

Parmi les points d’accord, l’on peut citer entre autre, la gestion de la carrière des enseignants, de la cantine scolaire, de la réalisation des infrastructures scolaires de qualité. S’agissant de la carrière du personnel du département en charge de l’éducation nationale, selon M. Somé, beaucoup restent à faire. En effet, d’après lui, des agents ont été bloqués dans leur carrière depuis 2018. En plus, « nombreux parmi eux sont frappés par la condition de la limite d’âge exigée par l’examen de reclassement en catégorie A3 quand celui-ci viendrait à être ouvert », foi de Djenouoneté  Somé. Pour  preuve, il a soutenu qu’il y a trois ans, les professeurs certifiés d’écoles (ex instituteurs certifiés)  n’ont pas eu un examen ou concours professionnel. Par ailleurs, il a déploré l’effondrement de certaines infrastructures scolaires pouvant occasionner  des dégâts matériels, des blessés et des pertes en vie humaine (cas de l’école de Dandé B). C’est pourquoi, le SYNATEB exige du ministère en charge de l’éducation nationale l’apurement des avancements et des reclassements en retard, l’organisation sans délai, sans condition et sans contingentement de l’examen de reclassement dans la catégorie A3, la révision de la condition de limite d’âge pour l’accès à l’examen de reclassement en A3, l’organisation des conférences pédagogiques et des sessions de formation sans délai.

 

Boudayinga J-M THIENON

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