Banwa

La quête de l’emploi, une véritable casse-tête pour les femmes

 

La saison des pluies est terminée et pour ceux qui n’ont pas produit le coton ont déjà terminé leurs récoltes. Chacun cherche une occupation à faire pendant cette période de la saison sèche. La quête de l’emploi est ainsi devenue un véritable casse-tête pour certaines femmes. Certaines qui ont un peu de moyens se lancent dans le jardinage et les autres se créent des activités afin de pouvoir subvenir aux besoins de la famille. Alors ces dernières entassent les graviers qu’elles revendent moyennant quelques francs CFA.

Safiata KINDO ménagère à Solenzo, a fait le ramassage du sable son gagne pain pendant la saison sèche. Elle exerce cette activité depuis près de 9 ans. Depuis son mariage dame Kindo, affirme ne savoir verso ù se tourner pour avoir un emploi stable étant donné qu’elle n’a jamais aller à l’école. C’est ainsi qu’elle a opté pour le ramassage du sable qui lui apporte un peu d’argent pour subvenir aux besoins de son foyer. Pendant qu’elle assiste son époux dans les travaux champêtres pendant l’hivernage, la jeune dame trouve du temps pour balayer et entasser le gravier qu’elle vend le voyage du tricycle à 1 500 FCFA. Chaque trois jours, elle soutient collecter au moins deux voyages de tricycle. Avec son salaire, Safiatou Kindo aide son mari à payer la nourriture, les condiments et à entretenir les enfants. Combine peut-elle économiser? La réponse de cette battante est on ne peut plus Claire.

“Il n’y a pas d’économie qui tienne avec ce je traverse comme pauvreté. Néanmoins, je paie souvent un ou deux agneaux que j’élève afin de pouvoir revendre par la suite”, confie-t-elle. Si dam Kindo se bat seule dans cette actvité, Abibou Zoungrana a associé sa fille afin de pouvoir rammaser le maximum de sable possible. Dans la matinée de mardi 12 janvier 2021 Abibou Zoungrana et sa fille ont pu collecter une charrette qu’elles comptes livrer à 1000 FCFA. A sa troisième d’activité Mme Zoungrana se dit fiere de son travail car elle arrive à payer ses condiments, habiller ses enfants et moudre son maïs. “Une femme qui peut avoir 15000f ou 25000f dans sa main peut transformer cette somme en millions”, se convainc Abibou Zoungrana qui déplore la non assistance des femmes dans la province des Banwa. Elle invite à cet effet les autorités à avoir beacoup plus d’attention aux femmes qui n’ont réellement pas besoin de garnde chose pour s’épanouire.

 

         Salifou OUEDRAOGO

                                                                                                Correspondant

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