Elections couplées du 22 novembre 2020

Le conseil constitutionnel renforce les capacités de ses membres

 

Le conseil constitutionnel a organisé du 26 au 28 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de renforcement des capacités de ses membres et de son personnel administratif dans le cadre des élections couplées du 22 novembre prochain.

 

Le conseil constitutionnel se prépare, à travers des sessions de renforcement de capacités de ses membres et de son personnel administratif, à accomplir au mieux sa mission en matière électorale lors du double scrutin du 22 novembre 2020. Après Ouagadougou les 28 et 29 juillet 2020 et Koudougou les 22 au 24 septembre 2020, le troisième du genre s’est tenu les 26 et 28 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins.

Ses sessions de renforcement de capacité s’inscrivent dans la logique d’une gestion au mieux du contentieux électoral dans toutes les étapes, à en croire Kassoum Kambou, président du conseil constitutionnel. De son avis, le conseil constitutionnel a un grand défi à révéler dans le contexte sécuritaire actuel de notre pays qui a conduit le législateur à modifier le code électoral.

Avec le concours des formateurs, les participants au présent atelier se sont surtout approprié les nouvelles dispositions de la loi électorale. « Cette appropriation est très important en ce sens qu’elle renforcera les capacités des participants en vue d’une gestion efficace du contentieux électoral, contentieux dont une étape vient d’être franchie avec la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle et les décisions sur l’éligibilité d’un certain nombre de candidats ainsi que sur la validité de certaines listes de candidatures aux élections législatives », a indiqué le président du conseil constitutionnel. Pour lui, la phase la plus difficile sera entamée le jour des votes, c’est-à-dire le 22 novembre 2020, avec le contrôle du scrutin sur le terrain.

En tant que juge électoral, juge de la sincérité du scrutin et des résultats, le Conseil constitutionnel, a affirmé Kassoum Kambou, a des pouvoirs qui ne sont pas illimités. Cet atelier s’est tenu grâce au soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et à l’appui financier du ministère français de l’Europe et des affaires étrangères dans le cadre du Fonds français  de solidarité pour les projets des innovants.

 

 

                                                                                                           Assita OUEDRAOGO

(Stagiaire)

 

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