Burkina Faso-Presse-Revue

Faits de société et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 sept. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce vendredi traitent essentiellement de l’actualité politique, sans oublier des faits de société, notamment la colère de certaines populations aux actes terroristes à l’Est du pays et à la destruction d’une mosquée à Ouagadougou.

«Destruction d’une mosquée de vendredi à Panzani/Ouaga : les fidèles exigent la reconstruction de leur mosquée avant le 7 octobre», arbore le journal privé Le Quotidien, revenant sur une conférence de presse organisée, la veille à Ouagadougou, par la Coordination des jeunes musulmans du Burkina (CJMB).

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «La jeunesse musulmane lance une fatwa contre un huissier de justice».

Le journal rappelle que la destruction, sur décision d’huissier, d’une mosquée au quartier Panzani à l’arrondissement n° 9 de Ouagadougou suscite toujours l’émoi au sein d’une frange de la communauté.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il évoque le sujet dans ses ‘’News du VSD (Vendredi-Samedi-Dimanche)’’ sous le titre : «La destruction de la mosquée de Panzani ne passe pas».

Dans la même rubrique, le même journal informe que des corps de victimes de terrorisme ont été trimbalés, hier jeudi, au gouvernorat de Fada N’Gourma, capitale de la région de l’Est.

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya parle de : «Trois volontaires tués à Nagré : le ras-le-bol des populations», avant de relater qu’au sortir du huis clos avec la délégation des manifestants, le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Toussaint Prosper Sanou a appelé à l’apaisement.

En politique, Sidwaya renseigne que pour l’observation des futures élections du 22 novembre, la France offre plus de 231 millions de F CFA à la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL).

De son côté, le journal privé Le Pays fait observer que pour les législatives du 22 novembre, les dépôts de candidatures ont été lancés, hier jeudi, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le même confrère indique que le code électoral est attaqué devant le Conseil constitutionnel, par cinq Burkinabè.

 

Agence d’information du Burkina

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