Entreprenariat et leadership féminin au Sud-ouest
Un forum pour se pencher sur les actions menées
L’Association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG) a organisé un forum sur l’entreprenariat et le leadership féminin, le vendredi 29 novembre 2019 à Gaoua.
Dans la poursuite de ses missions à la faveur de l’épanouissement de la femme, l’Association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG) a tenu un forum sur l’entrepreneuriat et le leadership, le vendredi 29 novembre 2019 à Gaoua. Placé sous le thème : « L’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes, des jeunes filles : quel est l’état des lieux ? », l’événement a permis de regrouper les femmes des quatre coins de la région. Ainsi les participantes ont eu droit à deux communications sur « L’entreprenariat », « La planification et la budgétisation ». Selon la présidente de l’APFG, Inkouraba Damien avec l’appui financier de l’Association pour un monde meilleur et un monde solidaire en Allemagne plusieurs femmes et jeunes filles ont été formées. Au regard des différentes actions menées sur le terrain la présidente a confié que la présente rencontre vise à voir leur impact et de se projeter dans l’avenir. Par ailleurs Inkouraba Damien pense que le bilan est satisfaisant dans la mesure où en exemple plusieurs acteurs ont été formés et il y a un octroi de crédit à plus de 577 femmes et jeunes filles. Pour l’animatrice du projet pour l’autonomisation des femmes en milieu rural, Tenoumana Youl, le succès des actions en faveur des femmes repose sur l’organisation. Ainsi, de son avis, dans le cadre des actions pour le bien être de la femme et la jeune fille des rencontres sont faites pour expliquer, sensibiliser et orienter pour plus d’efficacité des actions. En plus, elle a invité les acteurs du public cible à l’engagement pour combat de l’APFG qu’est l’autonomisation de la femme. Les participantes ont apprécié les actions de l’association. La présidente du Groupement SIKOKA GNIN de Tiankoura, Mini Pooda a déclaré que les différentes formations reçus lui ont permis de mieux organisé sa petite unité de production de l’attiéké. De plus elle a souhaité des formations afin de renforcer les capacités en matière de gestion. Il en est de même pour Marie Kambiré de Bouroum-Bouroum. Pour cette dernière les formations l’ont aidé à assainir sa gestion. En plus, elles contribuent à l’éveil des consciences pour plus d’engagement et d’action.
Evariste YODA