4e édition du « cours avancé de paludologie »

 

20 nouvelles compétences au service de la lutte contre le paludisme

 

La clôture de la 4e édition du « cours avancé de paludologie » a eu lieu dans la soirée du vendredi 22 novembre 2019, à Bobo-Dioulasso. 20 techniciens de santé ont vu leurs capacités renforcées en matière de lutte contre le paludisme,  depuis le 14 octobre dernier.

 

La 4e édition du « cours avancé de paludologie »  a livré sa cuvée. C’était dans la soirée du vendredi 22 novembre 2019, à Bobo-Dioulasso. La cérémonie de clôture a été présidée par le secrétaire général (SG) du ministère de la santé, le Dr Wilfried Ouédraogo. Cette formation qui rentre dans le cadre de la lutte contre le paludisme, a débuté le 14 octobre dernier et a duré 6 semaines. Vingt techniciens de santé, venus de toutes les régions sanitaires du pays, y ont, en effet, pris part. Ils sont composés de médecins-chef, de pharmaciens, de techniciens biomédicaux, d’attachés de santé, de logisticiens de santé, et de techniciens d’Etat du génie sanitaire.  Selon le directeur du cours, le Pr Rasmané Béogo, ces professionnels de santé ont vu leurs compétences techniques et managériales renforcées, pour, a-t-il poursuivie, la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Les enseignements ont été assurés par une vingtaine de formateurs venus du programme national de lutte contre le paludisme, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Université Nazi Boni, de l’Université Pr Joseph Ki Zerbo, de l’IRSS, et du Centre Muraz.

Ils ont entre autres, porté sur les notions de base sur la parasitologie du paludisme, l’entomologie du paludisme, et la lutte anti vectorielle, l’épidémiologie et la surveillance du paludisme, et le suivie, l’évaluation et la recherche sur le paludisme. La formation a été aussi marquée par des exposés interactifs, des travaux de groupe, des sorties terrain. Le porte-parole des participants, le Dr Abdoul Rahim Sana, a reconnu que la problématique de la pathologie a été abordée sur tous ses aspects.  « Ces travaux nous ont permis d’acquérir les connaissances et les aptitudes nécessaires pour la planification, la gestion, et la coordination des activités opérationnelles de la lutte » a-t-il affirmé. Et d’ajouter qu’ils repartent dans leurs régions sanitaires respectives, motivés et aguerris, pour apporter leur contribution aux efforts de lutte. Abdoul Rahim Sana a par ailleurs, émis le souhait de voir la formation s’étendre à d’autres pathologies, et l’évolution du présent certificat à un diplôme interuniversitaire, vue la pertinence du contenu de la formation. Le SG du ministère quant à lui, a réaffirmé la pertinence du cours avancé. Pour lui, le palu demeurant un problème majeur de santé publique au Burkina Faso, il est important d’avoir des acteurs compétents sur le terrain, pour une lutte efficace. Selon des données statistiques récentes, a soutenu Wilfried Ouédraogo, le paludisme représente le principal motif de consultation, d’hospitalisation, et de décès dans les formations sanitaires au Burkina Faso. La formation a été financée par L’Agence des Etats unis  pour le développement international (USAID), dans le cadre du « Projet improving malaria » (PIM).

 

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

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