Fête de la musique
L’édition 2019, commémorée à Bobo-Dioulasso
Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a célébré dans la soirée du vendredi 21 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, l’édition 2019 de la fête de la musique. Jusqu’à tard dans la nuit, des rythmes culturels et modernes ont tenu en haleine les mélomanes dans la grande salle de la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon.
La Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon a vibré au rythme de sonorités traditionnelles et modernes, en cette soirée du vendredi 21 juin 2019. C’était à l’occasion de la commémoration de la fête de musique, qui se tient tous les 21 juin de chaque année. Cette année, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a choisi la ville de Bobo-Dioulasso pour abriter cet évènement. Cinq groupes se sont succédés sur la scène tout au long de la soirée. Ce sont la troupe de danse traditionnelle «Bonzan-Pougouli » de la province du Tuy, « l’ensemble instrumental de Bolomakoté », le groupe musical de Adama Dramé, la troupe de comédie musicale « Siraba », et le mythique groupe « Bobo Orchestra » de Madou Koné et ses camarades. Selon le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, qui a pu assister à cette soirée, le but de l’évènement est de donner un espace de communion à la population de Bobo-Dioulasso. Un autre objectif, toujours aux dires du ministre, en permettant à ces groupes artistiques « de diverses générations » de prester, était de permettre l’expression de la diversité culturelle. « C’est avec beaucoup de bonheur que nous avons assisté à cette soirée », a déclaré M. Sango à la sortie de la fête, comme pour témoigner toute sa satisfaction. Et d’insister que la musique doit servir à passer des messages de tolérance et de cohésion sociale. « Par la force de la musique, de la culture, nous arriverons à vaincre tous les obstacles », a-t-il lancé. Abdoul Karim Sango a par ailleurs invité les artistes burkinabè à miser sur les genres musicaux « propres au terroir ». Avant de les exhorter à toujours maintenir le cap, car, a-t-il dit, « il n’y a pas d’improvisation en musique, c’est un travail continu ».
Alpha Sékou BARRY
