Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo
60 stagiaires renforcent leurs capacités
La session 2019 de formation avancée des formateurs, au profit de 60 stagiaires, a pris fin, le 9 mai, au Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso. La cérémonie a été présidée par le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré.
60 stagiaires viennent d’approfondir leurs connaissances au Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo (CFPI-B). La cérémonie marquant cette fin de formation est intervenue, le jeudi 9 mai 2019 à Bobo-Dioulasso. Durant 15 jours, ces futurs formateurs ont renforcé leurs compétences en électromécanique, mécanique de précision, mécanique automobile, informatique, plomberie sanitaire et électricité bâtiment. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la coopération dans le domaine de la formation professionnelle entre la république populaire de Chine et le Burkina Faso. Elle a permis aux stagiaires de se familiariser aux équipements publics installés dans les centres de formation technique et professionnelle. « Durant ces quinze jours, nous avons appris beaucoup de choses (…) notamment comment usiner et affûter les outils. Car, qui dit fabrication, parle d’outils. Il faut avoir la machine mais aussi l’outil. Si l’outil n’est pas bien affûté, vous risquez de perdre votre objectif », a souligné Jean Zongo, délégué des stagiaires. Il dit être apte à mettre en application ses connaissances apprises, mais également former d’autres jeunes. La cérémonie a été présidée par le ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré. Il a laissé entendre que pour lutter contre le chômage de la jeunesse au Burkina Faso, il faut adapter la formation de celle-ci au marché de l’emploi. « Aujourd’hui, nous ne pouvons que se fier à ces centres de formations pour augmenter l’employabilité de nos jeunes. Les formations données par nos écoles classiques et dans nos universités, ne correspondent pas au marché de l’emploi. Il faut donc se réorienter vers ces centres et nous avons une vision, c’est dans la reforme au niveau de la formation professionnelle », a indiqué le ministre.
Moussa Traoré SON
Ibrahim NIAONE
(Stagiaires)
