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Etuvage de riz au Burkina Faso

L’UNERIZ prend les commandes du Fonds de facilitation d’accès au crédit

Le Fonds de facilitation d’accès au crédit (FFAC), précédemment géré par le Projet d’appui aux étuveuses de riz du Burkina Faso (PAERIZ) a été rétrocédé à l’Union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ). La cérémonie officielle de rétrocession a eu lieu, le vendredi 10 mai 2019, à Bobo-Dioulasso. 

 

L’Union nationale des étuveuses de riz du Burkina Faso (UNERIZ) assure désormais la gestion du Fonds de facilitation d’accès au crédit (FFAC). La cérémonie officielle de rétrocession dudit fonds s’est déroulée, le vendredi 10 mai 2019 à Bobo-Dioulasso.   Le FFAC a, en effet, été mis en place en 2015 par le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) à travers le Projet d’appui aux étuveuses de riz du Burkina Faso (PAERIZ). Il a été créé pour faciliter l’accès des étuveuses de riz et de leurs organisations, au financement. Selon la présidente de l’UNERIZ, Salimata Ouédraogo, grâce au fonds, avoir un crédit est devenu plus aisé pour les femmes de sa structure. Mme Ouédraogo a rappelé que l’UNERIZ a été créé en novembre 2010 avec environ 2 700 femmes étuveuses, et compte aujourd’hui plus de 7 000 membres répartis dans 7 régions. Elle a remercié le PAERIZ, ainsi que tous les partenaires qui ont cru à la noblesse du combat des femmes étuveuses. Combat qui, a-t-elle dit, visait l’autonomisation de la femme en général, et de l’étuveuse en particulier. Pour la directrice générale (DG) du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI), Claudia Black, le FFAC est un exemple de partenariat réussi entre une organisation non gouvernementale (ONG), une organisation professionnelle agricole, et une institution privée.  Tout en rendant hommage aux étuveuses, la DG du CECI s’est réjoui des résultats obtenus par le PAERIZ qui est arrivé à son terme. « Le FFAC a créé un environnement plus favorable aux activités entrepreneuriales des femmes étuveuses », a-t-elle soutenu. Aussi, a-t-elle insisté, le fonds a permis le développement de l’esprit entrepreneurial des femmes de l’union, et l’accroissement de leurs compétences en gouvernance et en gestion organisationnelle et professionnelle. Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Bassière, a représenté le parrain de la cérémonie, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles. M. Bassière a salué la clairvoyance du CECI à travers la création de ce fonds, en collaboration avec Coris Bank. Il a demandé aux étuveuses de saisir cette opportunité que constitue la rétrocession du fonds, afin de booster l’étuvage du riz. « La rétrocession d’un tel fonds à une organisation professionnel en milieu rural est une marque de confiance et vous devez gérer ce fonds de façon vertueuse et durable », a lancé le ministre de l’environnement aux femmes étuveuses. La cérémonie du jour a connu la présence de l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Edmond Wéga.

Alpha Sékou BARRY

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