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Diocèse de Gaoua

Les fidèles à la source du christianisme à Bomoï

 

Les catholiques du Diocèse de Gaoua ont effectué leur pèlerinage diocésain, les 6 et 7 avril 2019  au sanctuaire de Bomoï. Occasion d’appeler les fidèles à marcher dans les pas des premiers chrétiens  à la suite du Christ.

 

Pour aller s’abreuver à la source « d’eau vive » qui est Jésus Christ, les catholiques du Diocèse de Gaoua  ont accompli leur pèlerinage diocésain, les 6 et 7 avril  2019  au sanctuaire de Bomoï, une localité située à environ 25 kilomètres de Gaoua. Prières, louanges, enseignements, exhortations, vœux  et bénédictions ont été les temps forts de cette rencontre spirituelle de 48 heures. Placé sous le thème : « Avec les jeunes allons à Bomoï à la rencontre du seigneur », ce pèlerinage a regroupé les fidèles venus des quatre coins de la région du Sud-Ouest et d’ailleurs. Par ce thème l’évêque du Diocèse de Gaoua Mgr Modeste Kambou entend s’inscrire en droite ligne avec le Vatican  qui a célébré l’année de la jeunesse. Selon Mgr Kambou son  diocèse  a voulu accompagner  les jeunes pour qu’ils  puissent découvrir Bomoï qui est un lieu important pour les catholiques. De la  sorte,   la jeunesse va comprendre qu’elle doit soutenir l’Eglise a aller de l’avant pour une société meilleure sur tous les plans. Dieu peut faire des choses nouvelles, il peut amener à la cohésion sociale et à la paix. C’est pourquoi Modeste Kambou confie que son Eglise est solidaire  du Burkina Faso face à tout ce qui se passe actuellement. A cet effet lors de la célébration eucharistique, l’évêque souligne que l’assemblée a prié en faveur de la paix afin que la nation connaisse la paix véritable. Il a ajouté que le pèlerinage dans ce sanctuaire est à sa  7e édition depuis  que la paroisse de Gaoua est érigée  en diocèse. Ainsi à chaque édition, les fidèles  ont des intensions de prières personnelles. C’est le cas de Jean Béogo qui pense qu’en venant à Bomoï qu’il pose un acte de foi. « C’est aussi   ici que les pères blancs se sont installés pour la première fois afin de  commencer l’évangélisation au Sud-ouest », a-t-il déclaré. Quant à Elisabeth Dah, elle est venue implorer le seigneur pour avoir la grâce de l’enfantement.

Evariste YODA

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