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Christophe Dabiré, Premier ministre

 

Des bobolais, dédoulais et gaoulais jugent

 

Joseph Compaoré, Inspecteur de l’enseignement secondaire à la direction régionale Hauts-Bassins : « travailler à faire sortir le pays de la passe »

Je souhaite que le premier ministre mette en place un gouvernement qui est conscient des difficultés que traverse le pays et qui soit véritablement engagé à résoudre ses difficultés, pour sortir le pays de la mauvaise passe. Le futur gouvernement doit s’atteler à résoudre  le problème de sécurité, le problème lié au dialogue social, le problème de la gouvernance afin que le pays se remette sur la voie de développement.

 

Bourahima Sanou, Maire de la commune de Bobo-Dioulasso : « il est la personne la mieux placée rien qu’à travers son CV » 

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Je pense qu’il est la personne la mieux placée rien qu’à travers son CV (Curriculum vitae). Ce choix est fait après concertation. La plupart des Burkinabè savent qui est cet homme. Nous avons applaudi sa nomination parce que nous savons que ça va donner un nouveau dynamisme à notre pays et un grand espoir au peuple burkinabè.

 

 

Issouf Sawadogo, Conseiller d’administration (Bobo-Dioulasso)

Il faut que le nouveau Premier ministre mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour faire bouger les choses. Cela y va de la réussite du nouveau gouvernement. Il faut que la nouvelle équipe s’attaque urgemment au problème de l’insécurité. Sur la question des grèves, elle doit chercher résoudre les revendications des travailleurs en respectant leur engagement. C’est en cela que nous pourrons mettre fin au moment d’humeur.

Norbert Zongo, agent de la santé à Bobo: « L’heure n’est plus à la plaisanterie ». 

Le nouveau gouvernement doit fournir plus d’effort par rapport au gouvernement précédemment. L’heure n’est plus à la plaisanterie. L’affaire est plus que sérieux. Qu’il se mette au sérieux pour travailler et respecter leurs engagements.  La question d’insécurité est devenue une question nationale. Il va falloir travailler à amener la sécurité au Burkina Faso.

 

Mamadou Baba Dayo, opérateur économique à Bobo-Dioulasso : « Il faut mettre de l’ordre dans le pays »

Le nouveau premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré est pétri d’expériences au regard de son parcours et de son ancienneté. Il peut gérer le pays. Nous souhaitons qu’il assume ses nouvelles responsabilités en fonction de ses convictions. Le Burkina est aujourd’hui confronté à de nombreux défis comme l’insécurité, le terrorisme et surtout l’incivisme. Il doit lutter contre l’incivisme  et restaurer l’autorité  de l’Etat. Le Burkina-Faso n’est pas totalement stable. Il faut pour cela, éviter de caresser la population dans le sens des poils et sévir quand il le faut.  Aujourd’hui, la population ne respecte ni la police, ni la gendarmerie, ni l’armée, ni le gouvernement encore moins le  chef de l’Etat. Le premier ministre doit prendre ses responsabilités et travailler à mettre de l’ordre dans le pays. Egalement, nous demandons aux hommes politiques d’œuvrer pour l’intérêt général que la défense de l’intérêt individuel parce que nous constatons que les hommes politiques viennent, se battent pour des postes que de chercher des solutions aux problèmes que connait le pays. Il faut aussi que l’opposition fasse des débats constructifs que de chanter sur tous les toits que le premier ministre est issu de l’ancien régime. Il faut qu’on avance. Nous avons chassé l’ancien président Blaise Compaoré. Aujourd’hui, nous ne donnons pas le temps au président Roch Marc Christian Kaboré et à son équipe  de travailler sereinement en disant après que le président  n’a pas l’expérience. Qu’est-ce qu’on veut à la fin ? Le président Roch Kaboré a plus d’expériences dans la gestion d’un Etat que ceux-là mêmes qui le vouent aux gémonies. Aucun de ceux qui le critiquent n’a l’expérience qu’il a. Nous souhaitons bonne chance au nouveau premier ministre et que Dieu sauve le Burkina-Faso

 

Désiré Badou, Inspecteur de l’enseignement secondaire à Bobo-Dioulasso: « Mon souhait de voir un gouvernement restreint » 

Dans la formation du gouvernement, il faut que le premier ministre tienne compte des hommes qui seront très efficace dans leur travail. Parce que dans le passé, on a vu des gouvernements très étoffés et larges mais le travail n’est pas fait. Mon souhait est de voir un gouvernement restreint où il y a des hommes qui travaillent sérieusement. Qu’ils s’attaquent aux problèmes qui minent notre société notamment l’insécurité, le terrorisme. Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance au futur gouvernement.

 

 

Fiacre Kambou, maire de la commune urbaine  de Gaoua : « Le nouveau locataire du palais de koulouba  a des compétences avérées »

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A  mon humble avis, le président Roch Christian Kaboré a fait un bon choix en nommant  Christophe  Joseph  Marie Dabiré comme  Premier ministre. Il est un technocrate, un ancien  haut cadre de l’administration  burkinabè. Il a aussi  servi  au niveau de l’administration publique à des postes  de directeurs et  de ministres. Il a été parlementaire pendant une longue période. En plus, M Dabiré a travaillé à l’Union économique et monétaire ouest africaine. Toute cette somme d’expérience  a  constitué  des atouts qui ont  certainement milité en faveur de son  choix. Le nouveau locataire du palais de koulouba  a des compétences avérées  et une bonne connaissance de la faune et de la flore politique Burkinabè. Au regard de cela, cet homme pourra continuer dans les sillons tracés par son prédécesseur Paul Kaba Thièba dont  les actions sont  saluées. Ce dernier a dirigé un gouvernement  pendant trois ans, dans une période   post insurrectionnelle où il y avait  beaucoup d’attentes de la part des citoyens et cela dans un contexte d’insécurité. Malgré cette situation, le premier ministre sortant a mené assez d’actions pour maintenir le Burkina Faso à un niveau satisfaisant.  Je souhaite que le premier ministre Dabiré se lance  dans la dynamique entamée et, faire des ajustements par rapport à un certain nombre de sujets préoccupants de l’heure à savoir restaurer la sécurité et  l’autorité de l’Etat. Par ailleurs il  doit  travailler  à ce que les  burkinabè entrent le cycle de la réconciliation.

 

 Ini Inkouraba Damien, présidente de l’Association pour la promotion féminine de Gaoua : « je souhaite une place de choix pour les  femmes compétentes dans le futur gouvernement » 

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Je loue tout d’abord les actions du premier ministre sortant, Paul Kaba Thièba pour sa contribution à l’épanouissement des Burkinabè. Je salue aussi la clairvoyance du président  du Faso qui a nommé Christophe Joseph Marie Dabiré. Ce nouveau premier ministre vient à un moment où la situation nationale n’est pas reluisante. Je voudrais dire à M Dabiré qu’il a le soutien de tout  le Burkina Faso. Je lui souhaite bon vent bien car la tâche  qui l’attend n’est pas facile.  Pour ce faire, il doit faire preuve de beaucoup de tacts  dans la composition de son équipe. Il faut qu’il choisisse des collaborateurs qui ont des compétences et l’expérience du terrain.  C’est en cela qu’il va réussir  dans les missions qui lui seront confiées. Les attentes sont nombreuses : il y a  la question de sécurité, la crise économique, etc. Enfin je souhaite une place de choix pour les  femmes compétentes dans le futur gouvernement.

 

 

 

 

Hankirou Sé, tenancier d’un cyber café à Dédougou: « Les Burkinabè ont besoin aujourd’hui d’être assurés ».

Nous espérons que le nouveau premier ministre pourra apporter son expérience pour la résolution des problèmes politiques et sécuritaires dans notre pays. Son prédécesseur était un homme à tempérament pondéré, et avec Christophe Dabiré nous osons croire qu’il aura les mains libres pour faire face aux défis. Les Burkinabè ont besoin aujourd’hui d’être assurés sur le plan de la sécurité sans oublier l’économie.

 

Mme Zoundi Félicité, conseiller en droits humains à la direction régionale des droits humains et de la promotion civique de la Boucle du Mouhoun: «Beaucoup de burkinabè vivent aujourd’hui avec la peur au ventre ». 

Personnellement, je ne le connais pas Christophe Dabiré, mais si le président du Faso pense qu’il peut être la solution pour le Burkina, nous n’avons qu’à l’encourager et le soutenir pour la tâche qui lui a été confiée. Il y a certes d’énormes défis à relever, il faut que nous ayons confiance en lui et lui permettre de travailler dans la sérénité. Parlant de défis, c’est surtout dans le domaine de la sécurité. Beaucoup de burkinabè vivent aujourd’hui avec la peur au ventre. Ils ne savent pas de quoi sera fait demain. Prions pour lui, afin qu’il puisse travailler à ramener la paix au pays.

 

Yassia Tindouré, élève en classe de Terminale à l’école Al Ilm de Dédougou: « A lui tout seul, il ne pourra pas accomplir sa mission ». 

Il ne faut pas que les Burkinabè s’attendent à ce que le nouveau premier ministre vienne résoudre d’un coup de bâton magique les problèmes du pays. Il faut que chacun à son niveau s’y mette pour qu’ensemble nous puissions sortir le pays de cette mauvaise passe marquée par le terrorisme et l’incivisme. A lui tout seul, il ne pourra pas accomplir sa mission. Il va falloir que tout le monde s’implique en collaborant avec les forces de défense et de sécurité pour lutter

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