Burkina : L’utilisation des réseaux sociaux dans la promotion du dialogue bienveillant au cœur du 7e PULAAKU
Ouagadougou, 1er nov. 2025 (AIB)- La 7ᵉ édition du Festival international PULAAKU a officiellement ouvert ses portes ce samedi 1er novembre 2025 au sein du CENASA. L’événement se tient du 31 octobre au 2 novembre 2025 sous le thème : « Nos expressions culturelles au service de la promotion du dialogue bienveillant sur les réseaux sociaux : une voie vers une cohésion sociale plus forte ».
« La culture est un vecteur de paix. Vos expressions culturelles doivent être des ponts qui unissent. À travers la découverte d’autres cultures, on apprend à aimer l’autre et à briser les stéréotypes », a déclaré le coordonnateur du Festival international PULAAKU, Boureima Barry.
Selon M. Barry, le choix du thème s’explique par le fait que les réseaux sociaux, initialement créés pour nouer des liens amicaux et renforcer la communauté humaine, sont aujourd’hui confrontés à un usage dévoyé où le verbe du monde virtuel influence la réalité.
« Nous avons le devoir, à travers la culture, d’interpeller, de conscientiser et de comprendre que nous pouvons transformer les guerres qui prennent naissance dans nos esprits. C’est dans ces mêmes esprits que nous pouvons aussi élever les défenses de la paix », a-t-il souligné.
Le coordonnateur a affirmé que le Festival international PULAAKU s’est engagé à promouvoir la culture de la paix sur les réseaux sociaux : « Nous devons comprendre qu’aujourd’hui, les réseaux sociaux doivent être des cadres de dialogue apaisant. »
Cette 7ᵉ édition, placée sous le thème « Nos expressions culturelles au service de la promotion du dialogue bienveillant sur les réseaux sociaux : une voie vers une cohésion sociale plus forte », sera ponctuée par une formation sur l’intelligence artificielle, des panels et une soirée culturelle.
« Ces expressions culturelles ne sont pas de simples divertissements. Elles représentent une aide sociale, notre manière de dire qui nous sommes, d’où nous venons et quelles sont nos aspirations à vivre ensemble », a affirmé le chargé de mission du ministère en charge de la Culture, Moussa Dicko.
Selon lui, les réseaux sociaux, qui devraient être des espaces de dialogue et de partage, se transforment souvent en lieux de clashs, de désinformation et d’intolérance, où le verbe devient violent, le clavier une arme et l’altérité, une menace.
M. Dicko a par ailleurs exhorté à faire de la culture un repère : « Si le réseau social est un lieu de confrontation, que notre culture soit un espace de conversation. Si le réseau social privilégie la réaction immédiate, que notre culture nous enseigne la patience, l’écoute et la profondeur. Si le réseau social déshumanise, que notre culture rappelle inlassablement l’humain qui se cache derrière chaque personne », a-t-il ajouté.
Il a enfin salué l’initiative du promoteur du festival, qui vise à promouvoir la culture et la cohésion sociale. « Nos attentes pour cette édition sont de voir la culture se déployer et véhiculer des valeurs à travers les différentes activités, afin de permettre aux populations de vivre dans la cohésion sociale », a-t-il conclu.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
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