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Burkina : Barthélémy Sorgho soutient sa thèse sur l’intelligence artificielle générative
Koudougou, 13 nov. 2025 (AIB) – L’Université Norbert Zongo de Koudougou a abrité, ce jeudi, la soutenance de thèse de doctorat unique de Barthélémy Sorgho, dans le domaine des sciences de l’éducation et de la formation, spécialité politiques éducatives.
Les travaux de l’impétrant ont porté sur le thème : « Usages de l’intelligence artificielle générative à l’Université Norbert Zongo du Burkina Faso : analyse des implications éthiques et pédagogiques ».
Dans sa présentation, docteur Barthélémy Sorgho a expliqué que son étude s’est appuyée sur le cas de l’Université Norbert Zongo. Il a évoqué l’essor de ChatGPT, apparu en 2022, comme exemple marquant de l’IA générative, laquelle « se propage à une vitesse accélérée dans nos sociétés ».
Selon lui, cette technologie permet de générer des textes, images, vidéos ou sons à partir de simples instructions, et son accessibilité via les smartphones et ordinateurs portatifs « chamboule l’enseignement et le mode d’apprentissage » des étudiants.
Il a également exprimé sa gratitude envers son encadreur et les membres du jury pour leurs critiques constructives, qui ont contribué à sa « maturation intellectuelle ».
Le jury était composé du Dr François Sawadogo, président, du Dr Zacharia Tiemtoré, directeur de thèse, du Dr Missa Barro, examinateur, du Dr Sibiri Luc Kaboré, rapporteur interne, et du Dr Kabran Aristide Djané, rapporteur externe, intervenu en visioconférence depuis la Côte d’Ivoire.
Selon le président du jury, Dr François Sawadogo, « le candidat a mené une recherche rigoureuse et bien fouillée, avec une méthodologie solide, produisant des résultats éclairants sur la manière d’intégrer l’intelligence artificielle dans le système d’enseignement tout en évitant les dérives ».
Il a souligné que l’IA est un outil puissant qui, mal encadré, peut nuire à la créativité et à la qualité de l’apprentissage.
De son côté, le directeur de thèse, Dr Zacharia Tiemtoré, a salué « le pari audacieux » de son étudiant. Pour lui, cette recherche attire l’attention sur la nécessité, pour les chercheurs africains, de s’approprier ces technologies émergentes.
« L’intelligence artificielle générative transforme la relation pédagogique et il est important que nous en soyons acteurs plutôt que simples consommateurs », a-t-il ajouté.
La cérémonie, marquée par la présence de sa famille, de ses amis et de plusieurs collègues venus le soutenir, s’est achevée dans une ambiance de satisfaction.
À l’issue des délibérations, le jury a décerné à Barthélémy Sorgho la mention très honorable, saluant la pertinence et la qualité scientifique de ses travaux.
Agence d’information du Burkina
FGB/yos
























