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Burkina: Issaka Kaboré représente le Centre-nord à l’Assemblée législative de Transition

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Burkina: Issaka Kaboré représente le Centre-nord à l’Assemblée législative de Transition

Kaya, 23 mars 2022(AIB)- Le sociologue de formation, Sidnoma Issaka Kaboré du Namentenga, a été choisi mercredi par consensus pour représenter la région du Centre-nord à l’Assemblée législative de Transition (ALT), aux côtés de 70 autres représentants.

Après une tentative manquée le 9 mars dernier, c’est finalement ce mercredi 23 mars que la région du Centre-nord a pu désigner son représentant à l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Il s’agit de Sidnoma Issaka Kaboré de la province du Namentenga, choisi par consensus. M. Kaboré est sociologue-communicateur de formation, conseiller des affaires sociales et évolue dans le monde associatif oeuvrant dans l’humanitaire, le social et la sécurité.

Il  aura comme suppléant, Mahamado Ouedraogo, instituteur certifié, par ailleurs, candidat de la province du Sanmatenga.

La région du Centre-nord est la seule région (sur les treize que compte le pays) à n’avoir pas pu désigner son représentant au Parlement de la transition qui est composé de 71 personnalités.

En plus des représentants des régions, l’Assemblée législative de Transition (ALT) est constituée de 21 personnalités désignées par le président du Faso, huit autres issues des partis politiques, 16 des Forces de défense et de sécurité (FDS) et 13 des Organisations de la société civile (OSC).

Les mandats des 70 autres membres de l’ALT ont été validés, hier mardi au cours d’une séance plénière qui a aussi vu l’élection du Pr Aboubacar Touguyéni comme président de l’institution.

Agence d’information du Burkina

EARS/ata/ak

Transition politique : la Francophonie disposée à accompagner le Burkina Faso

Burkina-Transition-Francophonie-Visite

Transition politique : La Francophonie disposée à accompagner le Burkina Faso

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a reçu ce mercredi, en fin de matinée, une délégation de la Francophonie, venue rassurer les autorités burkinabè de la disponibilité de l’Institution à accompagner le processus de transition, rapporte la présidence du Faso. 

La délégation de la Francophonie était conduite par le conseiller spécial politique et diplomatique de la secrétaire générale de l’institution, Désiré Nyaruhirira, a appris l’AIB auprès de la direction de la communication de la présidence du Faso.

Le conseiller spécial est venu rassurer les autorités burkinabè de la disponibilité de la Francophonie à accompagner le processus de transition « pour un aboutissement réussi ».

Le conseiller spécial Désiré Nyaruhirira (micro) a rassuré les autorités burkinabè de la disponibilité de la Francophonie à accompagner le processus de transition

« Le président nous a expliqué le processus tel qu’il est maintenant. On voit que c’est un processus qui se passe sans encombre, un processus consensuel et on a félicité le président du Faso pour avoir très vite mis en place un gouvernement de transition et très récemment l’organe législatif », a déclaré Désiré Nyaruhirira à sa sortie d’audience.

« Nous avons exposé au président de la République ce que nous pouvons faire en termes d’appuis techniques surtout dans le cadre des élections générales », a ajouté le conseiller spécial de la secrétaire générale de la Francophonie.

Il a précisé également qu’il revient aux autorités burkinabè de leur indiquer dans quels domaines ils veulent qu’ils  les accompagnent.

La visite de la délégation au Burkina Faso est une mission voulue par la secrétaire générale de la Francophonie a aussi relevé Désiré Nyaruhirira.

Il a annoncé que la Francophonie va renforcer ses projets et programmes en cours au Burkina Faso, en collaboration avec le ministère en charge des Affaires étrangères pour le bien des populations.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Mali : Le colonel Assimi Goïta invité à prendre part vendredi au sommet extraordinaire de la CEDEAO

Mali-CEDEAO-Sommet-Invitation

Mali : Le colonel Assimi Goïta invité à prendre part vendredi au sommet extraordinaire de la CEDEAO

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Par communiqué parvenu ce mercredi à l’AIB, la commission de la CEDEAO invite le président malien, le colonel Assimi Goïta à prendre part vendredi prochain au sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de l’institution sous régionale.

Dans le communiqué, la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « présente ses compliments au ministre malien des Affaires étrangères » et l’informe « que le président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement organise un sommet extraordinaire sur la situation nationale du Mali ».

« Son excellence le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat du Mali, (le colonel Assimi Goïta) est invité à prendre part aux travaux dudit sommet » prévu le vendredi 25 mars 2022 à Accra, au Ghana, lit-on dans le communiqué.

La commission de la CEDEAO invite le ministère malien des Affaires étrangères et de la coopération à prendre les dispositions pour « informer le président de la Transition ».

Cet sommet est annoncé alors que le Mali et le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne Goodluck Jonathan ne sont pas parvenus à un accord sur un calendrier de retour des civils à la tête du pays, le vendredi dernier.

La CEDEAO conditionne une levée progressive des lourdes sanctions économiques et diplomatiques qu’elle a infligées au Mali le 9 janvier dernier à la présentation par les autorités d’un calendrier « acceptable » pour la tenue d’élections qui ramèneraient les civils au pouvoir.

La CEDEAO a, à ce jour demandé l’organisation d’élections dans un délai de 12 à 16 mois. Au cours de la visite du médiateur Goodluck Jonathan il y a quelques jours, le gouvernement installé par les militaires a lui-même reconnu que le colonel Goïta avait ramené les prétentions initiales de quatre ans (à partir de janvier 2022) à deux ans.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Ibrahima Traoré démontre la « Qualité nutritionnelle des asticots et des termites » dans sa thèse de doctorat

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Burkina : Ibrahima Traoré démontre la « Qualité nutritionnelle des asticots et des termites » dans sa thèse de doctorat

Bobo-Dioulasso, 23 mars 2022 (AIB)-Ibrahima Traoré a soutenu le jeudi 10 mars dernier à l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, sa thèse de doctorat unique qui démontre la « Qualité nutritionnelle des asticots et des termites dans l’alimentation des poulets et des pintades au Burkina Faso ».

Ibrahima Traoré est désormais docteur en nutrition et alimentation/ nutrition aviaire. Il a soutenu avec brio sa thèse de doctorat unique en nutrition et alimentation/ nutrition aviaire sur le thème « Qualité nutritionnelle des asticots et des termites dans l’alimentation des poulets et des pintades au Burkina Faso ». Son travail a été jugé « Très honorable» par le jury.

Selon l’impétrant, l’objectif de la thèse était de trouver une alternative à la farine de poisson (protéine animale classique) à travers l’utilisation des asticots et des termites. Son travail a consisté au fond à montrer que les asticots et les termites peuvent compenser les besoins protéiques autant que la farine de poisson.

« Nous sommes partie sur la base du constat que l’aviculture traditionnelle est la principale pourvoyeuse en viande de volaille avec un effectif conséquent (jusqu’à 98% parfois de la fourniture). Mais elle peine à satisfaire la demande compte tenu des difficultés à satisfaire les besoins alimentaires de la volaille et surtout les besoins en protéines », a-t-il fait savoir.

De l’autre côté, la source principale qui est la farine de poisson est chère et de qualité douteuse, a-t-il poursuivi. Par conséquent, pour Ibrahima Traoré, il faut une alternative moins onéreuse et accessible des populations (producteurs) afin de régler le problème et de permettre l’obtention de bonnes performances.

En effet, selon lui, les solutions envisagées passent par des sources alternatives locales de protéines animales que sont les arthropodes et autres invertébrés dont les insectes. Et dans le cas de l’étude du nouveau docteur, les asticots et les termites ont été les insectes visés pour cela. Il a donc été question de développer les méthodes de production en masse des asticots et termites et d’envisager, à travers ses travaux, leur incorporation dans la ration de la volaille.

« Avec moins d’investissement que ce dont on a besoin pour fabriquer des rations à base de farine de poisson, nous pouvons utiliser des asticots et des termites pour complémenter la ration de la volaille locale et obtenir de bonne performance de croissance (poulets de poids appréciable) et de ponte (entrée précoce en ponte et bonne qualité des œufs)  », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

BJMT/wis

Burkina : Environ 300 étudiants en fin de formation, reçoivent leurs parchemins

Burkina-Formation-Remise-Diplôme

Burkina : Environ 300 étudiants en fin de formation, reçoivent leurs parchemins

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)- Le groupe du Centre de formation professionnelle, emploi et métiers (CFPEM) et l’Ecole supérieure internationale de management (ESIM), a remis samedi, les diplômes à environ 300 étudiants et procédé à l’inauguration officielle d’un nouveau campus polytechnique à Gampèla.

« Les entreprises du 21è siècle auront à notre sein des compétences qualifiées mais également des compétences qu’elles pourront placer à l’échelle internationale », a affirmé le PDG du groupe CFPEM-ESIM, Joachim Ima.

M. Ima qui était face aux journalistes, samedi, a précisé que le groupe CFPEM-ESIM est une coalition de cinq écoles dont 80% des étudiants ont pu créer leurs entreprises à la fin de leur formation.

Pour lui, les différentes filières de formation qui sont entre autres, la comptabilité, le marketing, l’électricité la logistique, l’agriculture, l’élevage, la maçonnerie, la mécanique, le génie civil sont dispensées au profit des étudiants.

Le PDG du groupe CFPEM-ESIM a noté que c’est une façon pour sa structure de magnifier, l’excellence au Burkina avec ses partenaires africains et européens.

« Nous souhaitons porter à la connaissance de l’entreprise burkinabè qu’au groupe CFPEM-ESIM, il y a des oiseaux rares qu’elles viendront chercher », a-t-il renchéri.

D’après lui, les formations sont de diverses niveaux en allant des volets tertiaires et ceux techniques et industriels qui révolutionnent actuellement le développement.

Selon le délégué général des étudiants Salif Traoré, le Centre de formation international a outillé des professionnels compétents, avérés et qualifiés, qui, en dehors de leur formation professionnelle peuvent s’exprimer « aisément » en anglais.

Le premier responsable du groupe CFPEM-ESIM a fait savoir que sa structure est en partenariat avec des établissements africains, européens et américains dans la quête de l’excellence.

Débuté en 2009 avec quatre étudiants, le Centre de formation international de Ouagadougou se retrouve de nos jours avec des milliers d’étudiants, à travers plusieurs filières.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Journée mondiale de la météorologie : Le Burkina Faso travaille à réduire l’impact des phénomènes climatiques extrêmes (ministre)

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Journée mondiale de la météorologie : Le Burkina Faso travaille à réduire l’impact des phénomènes climatiques extrêmes (ministre)

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Le Burkina Faso « est en train d’œuvrer pour « réduire l’impact causé par les phénomènes climatiques extrêmes dans le pays », a soutenu ce mercredi, le ministre en charge des Transports Mahamoudou Zampaligré, à l’occasion de la journée mondiale de la météorologie.

Le Burkina Faso « est en train de mettre en œuvre le projet Hydromet (…) » qui « a pour objectif à terme, de réduire l’impact causé par les phénomènes climatiques extrêmes dans notre pays par le renforcement de notre système national d’alerte précoce », a déclaré ce mercredi, le ministre en charge des Transports Mahamoudou Zampaligré.

Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Mahamoudou Zampaligré s’exprimait dans le cadre de la journée mondiale de la météorologie, dans un message parvenu ce mercredi à l’AIB.

Il a rappelé qu’au cours des 50 dernières années, l’on a recensé plus de 11 000 catastrophes liées aux risques météorologique, citant un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) publiée en 2021.

Selon ce rapport, « le bilan humain de ces phénomènes s’élève à 2 millions de morts, soit 115 décès par jour. Le nombre de catastrophes a été multiplié par cinq au cours des 50 dernières années ».

Sur le plan national, le ministre en charge des Transports Mahamoudou Zampaligré, a souligné que « le 8 septembre 2020, le Burkina Faso a déclaré « l’état de catastrophes » à la suite des dégâts humain et matériel causés par les inondations ».

Il a rappelé qu’ « en une seule pluie extrême, on (avait) enregistré 13 personnes décédées, 3347 maisons d’habitation dont 1790 abris d’urgence de Personnes déplacées interne (PDI) détruites et un besoin financier pour le plan de réponse d’urgence estimé à 9,8 milliards FCFA ».

La journée mondiale de la météorologie de cette année 2022, se tient ce mercredi sous le thème : « Alertes précoces et actions rapides ».

De l’avis de Mahamoudou Zampaligré, « ce thème célèbre les progrès considérables à porter au crédit des services météorologiques et hydrologiques nationaux en matière d’amélioration des systèmes d’alerte précoce ».

Il a aussi relevé qu’il « met en évidence, le travail essentiel accompli par les spécialistes de la réduction des risques de catastrophe naturelles pour que ces alertes précoces débouchent sur des actions rapides ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Assemblée législative de Transition, politique et justice, à la une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Assemblée législative de Transition, politique et justice, à la une des quotidiens

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce mercredi commentent le procès Thomas Sankara, les démissions au sein de l’ex majorité présidentielle (MPP) et l’installation des membres de l’Assemblée législatives.

La session spéciale d’installation des membres de l’Assemblée législative de Transition (ALT) a eu lieu hier mardi 22 mars 2022, indique le quotidien national, Sidwaya.

Selon le doyen des journaux burkinabè, L’Observateur Paalga, «la pêche aux voix a été bonne pour Aboubacar Toguyéni» qui préside la destinée de cette Assemblée législation de Transition.

Il rapporte que l’enseignant-chercheur à l’université Nazi-Boni, spécialiste en pêche et aquaculture et membre de la promotion 78 du prytanée militaire de Kadiogo (PMK) a été porté à  la tête du Perchoir avec 59 voix sur 70 votants.

Présent à l’hémicycle au compte des personnalités désignées par le chef de l’Etat, M. Toguyéni était opposé au Dr Arouna Louré (8 voix) et à Zarata Zoungrana (3 voix), tous représentants des organisations de la société civile.

Les journaux dans leur ensemble ont recueilli la réaction de quelques députés qui affirment être conscients des défis actuels et travailleront pour la réussite de la mission qui leur est confiée.

«Monsieur le président, l’heure ne sera pas aux longs discours », titre le journal L’Express du Faso. Il estime que « les députés de la transition doivent donner l’exemple non seulement par leur comportement au quotidien, mais également par leur ingéniosité à aller au-delà de ce qui est connu jusque-là, pour prendre l’initiative de proposition de lois afin de restaurer la dignité, l’honneur et l’intégrité du Burkinabè ».

Le journal Le Pays informe que le procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses 12 compagnons a repris hier 22 mars 2022 avec les plaidoiries de la défense.

Ce sont les conseils des accusés Alidou Jean Christophe Diébré, Hamado Kafando, Albert Pascal Bélemlilga Sibidi, Démé Diakalia, Tibo Ouédraogo et Jean Pierre Palm qui ont plaidé pour leurs clients, indique-t-il.

Pour sa part, Sidwaya rapporte que « les avocats de la défense dénoncent l’absence de preuves matérielles ».

« Il n’y a aucun élément matériel, mais des témoignages pour accuser Jean Pierre Palm », dénonçait Me Moumouny Kopiho qui demande au juge d’accorder le bénéfice du doute à son client, cite le journal.

De son côté L’Observateur Paalga rapporte que Me Mathieu Somé, conseil du général Diendéré, a soutenu que « l’examen de la prescription est incontournable dans ce procès ».

A propos de l’ex majorité présidentielle, Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Le Pays informe que les démissions se poursuivent, en publiant la note des 46 démissionnaires adressée au président du parti Alassane Bala Sakandé qui lui notifie leur démission du MPP à compter du 21 mars 2022.

A peine deux mois après le coup d’Etat du 24 janvier dernier on enregistre des démissions en cascade au sein de l’ex parti au pouvoir, le MPP, fait observer L’Observateur Paalga.

« Démission au MPP : Toi aussi, Mossé ! », s’exclame par ailleurs le journal qui publie l’intégralité de la lettre de démission de Abdoulaye Mossé du parti, celui-là même qui fut 5e vice-président de l’Assemblée nationale défunte.

Il dit lui reconnaitre ce droit constitutionnel absolu d’être libre d’adhérer tout comme de quitter, « mais de la part d’un produit pur et dur de l’ex-parti au pouvoir, ça détonne un peu».

Pour le quotidien ce n’était pas le moment, étant donné que « les cendres du coup d’Etat du 24 janvier sont encore fumantes et l’ex-président Roch Kaboré n’est toujours pas libre de ses mouvements ».

« Au moment où leur ‘’champion Roch la Solution’’, est toujours en résidence surveillée, des militants restés au MPP vont crier à l’indécence, à la trahison et à l’irresponsabilité politique », commente pour sa part L’Express du Faso.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

Burkina/Procès Thomas Sankara : Des avocats de la défense demandent l’acquittement de leurs clients

Captain Thomas Sankara, President of Burkina Faso reviews the troops in the street of Ouagadougou, 04 August 1985 during the celebration of the second anniversary of the Burkina Faso's revolution. AFP PHOTO DANIEL LAINE (Photo by DANIEL LAINE / AFP)

Burkina-Procès-Sankara

Burkina/Procès Thomas Sankara : Des avocats de la défense demandent l’acquittement de leurs clients

Ouagadougou 22 mars 202-  La défense a sollicité mardi, lors du premier jour des plaidoiries du  procès Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortuns, l’acquittement de ses clients du fait de l’inexistence, selon elle, d’éléments matériels sur ledit dossier.

La défense a entamé ce mardi, son premier jour de plaidoiries concernant le procès Thomas  Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, après avoir déposé une requête d’inconstitutionnalité le 3 mars dernier.

Elle a demandé au tribunal militaire d’acquitter  ses clients du fait de l’inexistence d’éléments matériels sur l’affaire Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes assassinés le 15 octobre 1987 au Conseil de l’Entente par un coup d’Etat.

La défense s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion de sa première journée des plaidoiries sur le procès Thomas Sankara et compagnons.

Elle a exigé un relâchement de ses clients au bénéfice du doute car explique-t-elle, les faits sont prescrits.

Avec le Coup d’Etat du 24 janvier 2022 et la prestation de serment du lieutenant-colonel Henri-Paul Sandaogo Damiba devant les sages du Conseil constitutionnel,  l’infraction d’attentat à la sûreté de l’Etat n’est plus une infraction, selon la défense

Elle avait déposé au Conseil constitutionnel, une requête d’inconstitutionnalité le 3 mars dernier sur le procès Sankara, qui a été rejeté 18 mars 2022, le Conseil estimant qu’elle est infondée.

Le parquet militaire a requis le mardi 8 mars dernier, 30 ans de prison ferme contre l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré et son ex-chef de sécurité Hyacinthe Kafando concernant l’affaire Thomas Sankara et ses douze compagnons d’infortunes.

Il a aussi requis 20 ans fermes contre les accusés Gilbert Diendéré, Bossobè Traoré, Naboswendé Ouédraogo et Idrissa Sawadogo et 11 ans avec sursis contre Jean Pierre Palm, accusés d’ « attentat à la sureté de l’Etat.

Les avocats de la défense, Me Mathieu Somé, Me Issiaka Ouattara, Me Abdoul Latif Dabou, Me Moumouny Kopiho, Me Aliou Diakité, Me Mamadou Coulibaly, Me Victoria Irène ont tous sollicité le relâchement de leurs clients.

Ils ont précisé que, les faits reprochés aux accusés Alidou Diébré, Hamado Kafando, Tibo Ouédraogo, Albert Pascal Belemlilga et Diakalia Démé sont également des faits non constitués.

A les entendre, il en est de même pour le prevenu Jean Pierre Palm, d’après eux.

D’après Me Moumouny Kopiho, la défense va toujours contester  le dossier Sankara  au regard de l’inexistence des faits matériels.

Me Kopiho plaidant pour Jean Pierre Palm et Hamado Kafando, a soutenu que des personnes sont venues verser leur colère et leur haine,  lors des témoignages dans le procès Sankara.

« Si on veut la vérité pour Sankara, ce n’est pas à travers ce projet.  Des gens sont venus faire des règlements de compte, les faits  matériels sont inexistants », a-t-il signalé.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Photo: AFP

 

 

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Kaya: Début des concertations pour la désignation du député(e) de Transition

Kaya: Début des concertations pour la désignation du député(e) de Transition

Kaya, 23 mars 2022. (AIB)- Les prétendants des trois provinces de la région du Centre-Nord pour la désignation d’un représentant (e) devant siéger à l’Assemblée législative de Transition (ALT), ont débuté leurs concertations ce matin mercredi dans la salle de réunion du gouvernorat de Kaya, a constaté l’AIB.

Débutée aux environs de 9 heures, la rencontre a été marquée par l’absence des deux chefs coutumiers, à savoir le chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom et le chef de Kirtenga du Bam.

La première étape est le consensus entre les sept candidats avant d’entamer la seconde étape qui consistera au tirage au sort si toutefois un accord de désignation n’a pas été trouvé.

Les autorités administratives notamment le gouverneur Casimir Segueda et les haut-commissaires des trois provinces, retranchés dans le bureau du gouverneur pour concertation, ne participent pas audit consensus.

Sur place, on constate une équipe de la police nationale pour sécuriser la rencontre. De même, quelques accompagnants attendent leurs candidats au dehors.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

 Mali: 16 soldats maliens tués dans deux attaques imputées aux jihadistes (nouveau bilan)

MALI-CONFLIT-ARMÉE-JIHADISTES

 

 Mali: 16 soldats maliens tués dans deux attaques imputées aux jihadistes (nouveau bilan)

BAMAKO, 23 mars 2022 (AFP) – Seize soldats maliens ont été tués lundi dans le centre et l’est du pays dans deux attaques distinctes imputées aux jihadistes, dont une a été revendiquée par l’organisation Etat islamique, selon un nouveau bilan de l’armée publié dans la nuit de mardi à mercredi.

Un précédent bilan faisait état de quatre soldats maliens tués. L’armée a indiqué tard mardi soir dans son communiqué avoir « neutralisé » 37 « terroristes ».

(AFP)

Le Pakistan propose une conférence de l’Organisation de la coopération islamique pour discuter de paix et de sécurité

Pakistan-Paix-Conférence-Discussion

Le Pakistan propose une conférence de l’Organisation de la coopération islamique pour discuter de paix et de sécurité

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB-UNA)- Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mahmood Qureshi a proposé, mardi, de tenir une conférence ministérielle de l’Organisation de la coopération islamique en 2022-2023 pour évaluer la nécessité de créer une architecture de paix et de sécurité similaire à toutes les autres organisations régionales.

Cela s’est produit au début de la quarante-huitième session du Conseil des ministres des affaires étrangères des pays de la  » coopération islamique « , qui a commencé ses travaux aujourd’hui, mardi, dans la capitale pakistanaise, Islamabad.

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères a souligné que le moment est venu pour le monde islamique de formuler une réponse collective, que ce soit aux défis dans son périmètre géographique, ou aux transformations au niveau mondial.

 » Nous devons être un partenaire fiable pour façonner l’unité, la justice et le développement dans le monde « , a déclaré le ministre pakistanais des Affaires étrangères.

Il a souligné que le moment était venu de renforcer l’Organisation de la coopération islamique et de la préparer à faire face aux défis et conflits contemporains auxquels est confrontée la nation islamique, évoquant à cet égard les conflits dont souffre le monde islamique au Moyen-Orient, et une occupation étrangère prolongée avec déni du droit à l’autodétermination, en particulier pour les peuples de Palestine et du Cachemire.

Il a mis en garde contre le danger de laisser ces conflits sans réponse sur l’unité et la solidarité des pays islamiques, considérant que l’échec à résoudre les conflits peut également conduire à alimenter le terrorisme et l’extrémisme, et à détourner l’attention des objectifs de développement.

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères a appelé à lutter contre la propagation de l’islamophobie à laquelle sont confrontées les minorités musulmanes, saluant la déclaration de l’Assemblée générale des Nations unies le 15 mars comme la  » Journée internationale de lutte contre l’islamophobie « .

Il a déclaré que le Pakistan était heureux d’avoir joué un rôle dans l’obtention d’un consensus sur cette question importante, notant qu’en marquant cette journée,  » l’Organisation de la coopération islamique s’emploiera à sensibiliser le monde à l’islamophobie et à apporter des solutions par le biais d’une action collective « .

Il a mis l’accent sur le partenariat pour le développement en s’attaquant efficacement à la triple crise mondiale de la pandémie de COVID-19, du développement et du changement climatique.

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères a salué le rôle de premier plan du Royaume d’Arabie saoudite en tant que président du Sommet islamique, décrivant l’Organisation de la coopération islamique comme la voix unificatrice de près de deux milliards de musulmans et un pont de communication entre les pays islamiques et la communauté internationale.

Il a souligné les récentes réalisations collectives réalisées dans le cadre de l’organisation pour faire face à la situation afghane, notamment la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil des ministres des affaires étrangères sur l’Afghanistan en décembre dernier, la création du Fonds d’affectation spéciale humanitaire pour le soutien à l’Afghanistan, la nomination d’un envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, et le lancement du Programme de sécurité alimentaire en Afghanistan.

Pour sa part, le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Hissein Brahim Taha, a souligné la nécessité pour tous les États membres de faire des efforts concrets pour relever les défis auxquels est confronté le monde islamique, évoquant à cet égard l’occupation israélienne illégale et la colonisation de leurs terres par le peuple palestinien.

Il a souligné que les mesures israéliennes représentent une violation flagrante des lois internationales et des résolutions des Nations unies pour le règlement de la question palestinienne.

En ce qui concerne la question afghane, le Secrétaire général a appelé à davantage d’efforts pour parvenir à la stabilité et à la paix, décrivant la création du Fonds d’affectation spéciale humanitaire pour soutenir l’Afghanistan comme un autre effort des États Membres pour fournir un soutien financier et humanitaire au peuple afghan.

Le Secrétaire général a déclaré que la lutte contre le terrorisme est une priorité absolue pour l’Organisation de la coopération islamique, appelant à protéger les droits des enfants, des femmes et de la famille et à renforcer les capacités de la jeunesse musulmane dans les domaines de la science, de la technologie et de l’éducation moderne.

Dans son discours, le Premier ministre pakistanais Imran Khan a abordé les questions de Palestine et du Cachemire, appelant les États membres à s’unir face aux transformations mondiales.

Il a également souligné la nécessité de travailler à la stabilisation de la situation en Afghanistan après 40 ans de conflit et de souffrance, avertissant que le pays pourrait connaître une crise humanitaire, soulignant que la stabilité de l’Afghanistan est la seule solution pour arrêter le terrorisme international depuis le territoire de l’Afghanistan.

Agence d’information du Burkina

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 MARS 2022     

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 MARS 2022     

 

KIEV – Deux « bombes superpuissantes » ont frappé mardi Marioupol, selon les autorités de la grande ville portuaire ukrainienne ravagée par les bombardements russes et dans lesquels 100.000 civils sont coincés.

 

MOSCOU – Moscou n’utilisera l’arme nucléaire en Ukraine qu’en cas de « menace existentielle » contre la Russie, a déclaré mardi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov sur la chaîne CNN International.

 

PARIS – Le groupe français TotalEnergies a annoncé mardi sa décision d’arrêter tout achat de pétrole ou produits pétroliers russes, « au plus tard à la fin de l’année 2022 ».

 

MOSCOU – La Russie a ouvert mardi sa première affaire pénale contre un journaliste pour publication de « fausses informations » sur les agissements de l’armée russe en Ukraine, aux termes d’une loi récente prévoyant jusqu’à 15 ans de prison.

 

POVROV (Russie) – Une juge russe a condamné mardi Alexeï Navalny à neuf ans de détention dans une colonie aux conditions drastiques, aggravant encore la répression visant le principal opposant au Kremlin, en pleine offensive en Ukraine.

 

BEERSHEVA (Israël) – Quatre personnes ont été tuées mardi dans une attaque au couteau et à la voiture bélier, perpétrée par un homme à Beer Sheva, principale ville du désert du Néguev, dans le sud d’Israël, un des assauts les plus meurtriers ces dernières années dans le pays.

 

WASHINGTON – Washington a annoncé mardi avoir trouvé un accord avec le Royaume-Uni pour mettre fin aux tarifs douaniers punitifs sur l’acier et l’aluminium britanniques, imposés en 2018 par l’ancien président Donald Trump.

 

– L’administration Biden n’a cependant pas semblé pressée de reprendre les négociations en vue d’un accord de libre-échange souhaité par le Premier ministre britannique.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis évoquent à nouveau ouvertement la possibilité d’un échec des négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien, menaçant l’Iran de recourir à un plan B aux contours encore vagues.

 

– Washington a prévenu mardi qu’il revenait à l’Iran de débloquer les négociations, qui butent toujours sur des questions « difficiles », pour sauver cet accord.

 

KANO (Nigéria) – Au moins 34 personnes dont deux soldats ont été tuées dimanche par des hommes armés au cours de plusieurs attaques menées dans le nord-ouest du Nigeria, ont déclaré mardi les autorités locales.

 

WHZHOU (Chine) – Aucun survivant n’a été retrouvé en Chine plus de 30 heures après l’accident d’un Boeing-737 qui s’est écrasé dans une zone montagneuse du sud du pays avec 132 personnes à bord.

 

RANGOUN – La junte au pouvoir en Birmanie a « rejeté catégoriquement » mardi la déclaration faite la veille par les Etats-Unis selon laquelle les Rohingyas ont été victimes d’un « génocide » perpétré par l’armée birmane en 2016 et 2017.

 

MOSCOU – La Cour suprême de Russie a confirmé mardi la dissolution de l’ONG Mémorial, pilier de la société civile russe en rejetant une requête de la Cour européenne des droits de l’Homme qui exigeait la suspension de cette mesure.

 

CHISINAU – Plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni, ont levé trop « brutalement » leurs mesures anti-Covid et se retrouvent confrontés à une nette remontée des cas sous l’effet du sous-variant BA2, a déploré mardi l’Organisation mondiale de la santé.

 

KABOUL – Des filles ont repris le chemin du lycée mercredi à Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, après la décision des talibans de rouvrir l’école secondaire aux filles dans le pays, plus de sept mois après l’arrivée au pouvoir des islamistes qui ont fortement restreint les droits des femmes à l’éducation et au travail.

 

SAO PAULO – YouTube a annoncé mardi la suppression de vidéos qui remettent en cause l’intégrité des élections générales de 2018, pour combattre la désinformation en vue du scrutin d’octobre, lors duquel le président Jair Bolsonaro briguera un second mandat.

 

WASHINGTON – L’utilisation du gombo ou d’autres plantes gluantes pourrait permettre de filtrer le microplastique des eaux usées sans utiliser de produits de synthèse, qui présentent des risques pour la santé, ont annoncé mardi des scientifiques aux Etats-Unis.

 

MIAMI – La ville américaine de Miami Beach a décidé d’imposer un couvre-feu nocturne en fin de semaine, pour endiguer une vague de violences par arme à feu au moment où affluent les étudiants en Floride pour les vacances universitaires de printemps.

 

LONDRES – Boris Becker garde « délibérément » des trophées remportés lors de sa carrière sportive, a affirmé mardi l’accusation au procès lié à la faillite personnelle de l’ex-tennisman allemand à Londres. L’ancien numéro un mondial est accusé de n’avoir pas remis, pour éponger ses dettes, neuf des trophées qu’il a remportés.

 

SAN FRANCISCO – La philanthrope américaine MacKenzie Scott, ex-femme du multimilliardaire et ancien patron d’Amazon Jeff Bezos, a fait don de 436 millions de dollars à l’ONG Habitat for Humanity, qui construit des maisons pour les mal-logés, a annoncé mardi l’organisation.

 

COGNAC (France) – Les chefs Arnaud Donckele à Paris et Dimitri Droisneau à Cassis (sud-est de la France) ont été distingués de trois étoiles en France par le guide Michelin, récompense suprême dans le monde de la gastronomie, ont annoncé mardi les organisateurs.

 

LOS ANGELES – Beyoncé et Billie Eilish se produiront dimanche soir lors de la cérémonie de remise des Oscars mais Van Morrison, notoirement opposé à l’obligation vaccinale contre le coronavirus, ne sera pas de la fête où il était pourtant invité, ont annoncé mardi les organisateurs.

Avec  l’AFP

Journée Mondiale de l’Eau 2022 : La ministre Maminata Traoré Coulibaly invite les acteurs à la protéger 

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Journée Mondiale de l’Eau 2022 : La ministre Maminata Traoré Coulibaly invite les acteurs à la protéger 

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-La ministre en charge de l’Eau et de l’assainissement Maminata Traoré Coulibaly a invité mardi, les différents acteurs à œuvrer pour la  protection et l’amélioration de la connaissance de l’eau, à l’occasion de la journée mondiale de la denrée. 

« L’eau étant un facteur de tout développement durable, je voudrais inviter l’ensemble des acteurs à œuvrer pour sa protection et l’amélioration de sa connaissance » a indiqué mardi, la ministre de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement Maminata Traoré Coulibaly.

Mme Maminata Traoré Coulibaly s’exprimait mardi dans un message parvenu à l’AIB, à l’occasion de la journée mondiale de l’Eau.

Selon la ministre, « la célébration de cette journée est une occasion pour le Burkina Faso d’avoir une pensée pour les populations vulnérables qui éprouvent des difficultés à avoir accès à l’eau potable malgré les efforts consentis par l’Etat ».

« Nous exprimons toute notre compassion à l’endroit des milliers de déplacés internes dans les différentes régions de notre pays qui de plus en plus sont confrontés à l’insuffisance de cette ressource vitale » a-t-elle affirmé.

La journée mondiale de l’Eau est célébrée cette année 2022 sous le thème « Eaux souterraines : Rendre l’invisible visible ».

Pour Mme Maminata Traoré Coulibaly, « dans notre contexte sahélien, les eaux souterraines se présentent comme une alternative aux stress hydriques et de développement durable » mais regretté qu’elles restent « très peu connue ».

Pour résoudre durablement cette difficulté, la ministre a souligné que le Burkina Faso a mis « en œuvre (…) le « Programme d’approvisionnement en eau et assainissement » (PAEA) ».

« Ce programme, financé par la Banque mondiale, mis en œuvre depuis 2019, d’un coût global de plus de cent cinquante milliards de francs CFA a un volet dédié à l’amélioration de la connaissance, du suivi et de la gestion des eaux souterraines », a déclaré la ministre.

Elle a rassuré que « l’ensemble des actions en cours va permettre plus spécifiquement, l’amélioration de l’accès à des informations fiables sur les ressources en eau ».

Selon la ministre en charge de l’eau, la présente journée dédiée aux « eaux souterraines » doit interpeller les différents acteurs « sur la préservation/protection des zones de recharge et leurs vulnérabilités aux pollutions multiformes notamment celles liées à l’orpaillage et aux rejets industriels non contrôlés ».

La journée mondiale de l’Eau a été célébrée pour la première fois le 22 mars 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies sur recommandation de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED).

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Le nouveau secrétaire général de la défense nationale, le colonel-major Ousmane Traoré installé 

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Burkina : Le nouveau secrétaire général de la défense nationale, le colonel-major Ousmane Traoré installé 

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Le nouveau secrétaire général de la défense nationale, le colonel-major Ousmane Traoré a été installé mardi par le Directeur de cabinet du Premier ministre, Mwin nog-ti Luc Hien, rapporte la direction de la communication de la Primature. 

Le nouveau secrétaire général de la défense nationale, le colonel-major Ousmane Traoré a déclaré que son installation se tient dans un contexte national marqué par la recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso et par la nécessité de continuellement adapter la stratégie du pays pour faire face à la menace.

C’est pourquoi, il s’est engagé à tout mettre en œuvre, pour que le secrétariat général de la défense nationale puisse jouer sa partition, en vue d’un retour de la paix et de la stabilité dans notre pays

Prenant la mesure des nombreux défis engendrés par la crise sécuritaire, il a promis de poursuivre la réflexion stratégique, afin de renforcer les bases de la politique nationale de défense et de la sécurité.

 » Je veillerai également à consolider les acquis déjà engrangés et à multiplier les initiatives pour mieux accompagner le chef du gouvernement dans la restauration de l’intégrité du territoire national « , a-t-il juré.

Le nouveau secrétaire général de la défense nationale le colonel-major Ousmane Traoré était précédemment gouverneur de la région de l’Est.

Il a été nommé à son nouveau poste en conseil des ministres le 18 mars dernier. Il remplace à ce poste, le colonel-major Omer Bationo nommé depuis peu ministre en charge de la sécurité.

Ce dernier a soutenu que beaucoup d’acquis ont été engrangés, notamment l’adoption de la Politique de sécurité nationale (PSN), l’avant-projet de loi portant organisation générale de la sécurité nationale et plusieurs autres référentiels de la sécurité nationale.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Lutte contre le terrorisme : Le FMI solidaire du Burkina Faso

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Lutte contre le terrorisme : Le FMI solidaire du Burkina Faso

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Le Premier ministre Albert Ouédraogo a reçu en audience ce mardi, l’administrateur suppléant, du Burkina Faso au FMI Facinet Sylla qui dit être venu témoigner la solidarité du FMI à notre pays confronté depuis six ans au terrorisme, rapporte la direction de la communication de la Primature. 

Au sortir de son audience, l’administrateur suppléant, représentant le Burkina Faso auprès du Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), Facinet Sylla a témoigné la solidarité et le soutien de son institution à notre pays, confronté au phénomène du terrorisme depuis quelques années.

Pour Facinet Sylla, les nouvelles autorités doivent profiter de ce changement, pour entreprendre des réformes vigoureuses au plan national, dans les domaines socio-économique, afin d’optimiser l’accompagnement de l’institution de Breton Wood à l’endroit du Burkina Faso.

A le croire, c’est ce même message qui sera porté auprès du personnel du FMI qui s’est engagé à accompagner le gouvernement du Burkina Faso, si toutes ces conditions sont réunies.

Pour Facinet Sylla, les nouvelles autorités doivent profiter du changement intervenu le 24 janvier dernier pour entreprendre des réformes vigoureuses au plan national

Les différentes réformes à envisager par les nouvelles autorités, de l’avis de Facinet Sylla, toucheront différents secteurs de la vie nationale. Il s’agit notamment de l’économie, de la santé, de l’éducation, des secteurs de la production.

L’objectif étant pour le pays, de travailler à créer les conditions d’un développement économique et social harmonieux, grâce à la création et une meilleure redistribution de la richesse nationale, conformément aux normes communautaires et internationales. Cela, avec l’appui technique du FMI.

Cette audience a connu la présence du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Abel Somé.

Parmi les partenaires au développement qui accompagnent le Burkina Faso, il y a le Fonds monétaire international (FMI) dont le siège se trouve à Washington, aux Etats Unis d’Amérique.

Facinet Sylla est l’administrateur suppléant du Burkina Faso ainsi que de 22 autres pays, au Conseil d’administration de cette institution.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Candidat au poste de secrétaire général du CAMES, le Tchad demande le soutien du Burkina Faso

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Candidat au poste de secrétaire général du CAMES, le Tchad demande le soutien du Burkina Faso

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, mardi matin, une délégation tchadienne, venue solliciter le soutien du Burkina Faso pour sa candidature au poste de secrétaire général du CAMES. 

La délégation Tchadienne était conduite par le conseiller aux mines et géologie de la République du Tchad, Boukar Michel, rapporte la direction de la communication de la présidence du Faso.

Il a remis au chef de l’Etat sous pli fermé, un message du président Tchadien Mahamat Idriss Déby, qui informe le lieutenant-colonel Damiba, de la candidature du tchadien, Pr Ali Souleymane Dabye, au poste de secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), dont le siège se trouve à Ouagadougou.

Selon le conseiller Boukar Michel, « le Tchad voudrait appuyer sa candidature en faisant un lien entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ».

« Le président tchadien a donc souhaité porter le message à son frère et ami le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba », a-t-il précisé.

Le président tchadien exprime sa compassion au peuple burkinabè suite aux attaques que subi le pays, a fait savoir le conseiller aux mines et géologie de la République du Tchad Boukar Michel

Le conseiller aux mines et géologie de la République du Tchad, Boukar Michel a aussi remis au président Damiba, un second « message verbal » du président Mahamat Idriss Déby, « suite aux évènements douloureux (attaques terroristes) que le Burkina traverse ».

Le président tchadien exprime ainsi sa compassion au président Damiba et à tout le peuple burkinabè suite aux attaques que subi le pays, a fait savoir Boukar Michel.

« C’est quelque chose qui attriste le président Mahamat Idriss Déby parce que le Tchad connait beaucoup cette souffrance et s’est aussi engagé dans la lutte contre le terrorisme », a poursuivi Boukar Michel.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Au moins 36 terroristes neutralisés par des interventions terrestres et aériennes (Armée)

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Burkina : Au moins 36 terroristes neutralisés par des interventions terrestres et aériennes (Armée)

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)- Dans le cadre de la sécurisation du territoire, les Forces armées nationales (…) ont réussi à « neutraliser au moins 36 terroristes par des interventions terrestres et aériennes », a appris mardi soir l’AIB de source officielle.

Selon un communiqué de presse de la direction de la communication et des relations publiques des armées, parvenu mardi soir à l’AIB, l’on apprend que « dans le cadre de la sécurisation du territoire, les Forces armées nationales conduisent depuis plusieurs jours une opération militaire dans la région de l’Est ».

« Au cours de cet engagement particulièrement intense, les unités ont réussi à neutraliser au moins 36 terroristes par des interventions terrestres et aériennes », indique le communiqué de presse.

Cependant, l’armée déplore « dans la journée du 20 mars 2022, deux incidents majeurs (…) au cours de la progression des unités : Un accrochage à 20 kilomètres de Natiaboani qui a coûté la vie à 13 soldats et causé 9 blessés, et une attaque complexe dans les environs de Napadé au cours de laquelle, 11 soldats sont tombés ».

Le chef d’État-major général des Armées « salue la mémoire des soldats tombés (…) et appelle l’ensemble des forces déployées à garder la même détermination dans l’accomplissement des missions de sécurisation », précise la même source.

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Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak 

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Burkina : 46 membres du bureau politique national du MPP quittent le parti

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Burkina : 46 membres du bureau politique national du MPP quittent le parti

Ouagadougou, 23 mars 2022 (AIB)-Dans une lettre ouverte parvenue ce mercredi matin à l’AIB, 46 membres du bureau politique national de l’ex parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) annoncent leur départ de toutes les instances du parti.

« Par la présente, nous, membres du bureau politique national dont les noms suivent, vous signifions notre démission du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et de toutes ses instances pour compter de ce jour », lit-on dans la lettre ouverte adressée au président de l’ex parti au pouvoir Alassane Bala Sakandé.

Parmi, les 46 démissionnaires, figurent l’ancien ministre de l’Eau et de l’assainissement Ousmane Nacro, l’ancien député Abdoulaye Mossé et le président de la Haute cour de justice Boukari Khalil Bara.

Crée en 2014, le MPP a remporté les élections couplées présidentielle et législatives de 2015 et 2020 avant d’être renversé du pouvoir par les militaires le 24 janvier dernier.

Et depuis son premier président, l’ex président du Faso Roch Marc Christian Kaboré est en résidence surveillé.

Agence d’information du Burkina

WIS/az 

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Burkina : des promotrices de médias parlent de leurs difficultés et de leurs résiliences

Carine et Evelyne Salambéré.

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Burkina : des promotrices de médias parlent de leurs difficultés et de leurs résiliences

Ouagadougou, 21 mars 2022(AIB)-Les sœurs jumelles Evelyne et Carine Salembéré, promotrices de radio ‘’Femina Fm’’ et Fatoumata Sophie Ouattara, fondatrice du site en ligne ‘’Queen Mafa’’, ont  expliqué samedi, les difficultés que leurs médias ont traversées et les mesures de résiliences qu’elles ont adoptées, pour y faire face.

«On a voulu avoir un canal médiatique privilégié pour nos sœurs, un canal dont la raison d’être est le bien-être et le développement des femmes du Burkina Faso», a expliqué samedi Evelyne Salembéré à propos de la création de la radio Femina FM en 2009.

Evelyne intervenait aux côtés de sa sœur jumelle Carine Salembéré, lors d’un panel organisé à l’occasion du 20e anniversaire du Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ).

Pour Carine Salembéré, il s’agit après leur parcours académique au Canada, d’aider les femmes à connaître leurs droits à travers des émissions.

Selon Evelyne Salembéré, les missions de la radio n’ont pas été compris au début, car certains confondait radio féministe et radio féminine.

D’après elle, Femina Fm ne vise à faire des femmes des féministes, des ‘’Gandaodo’’ (Dames de fer);  mais à leur donner à toutes, un canal particulier et accessible.

Evelyne Salembéré note que certains de leurs collaborateurs masculins acceptaient difficilement d’être dirigés par des femmes.

«Les difficultés on n’en a pas manqué. Mais grâce à Dieu, on a fini par se comprendre. Actuellement on a une superbe équipe avec laquelle, on collabore très bien. On est très bien maintenant accepté par nos confrères», a renchéri Carine Salembéré.

Sophie Ouattara, actionnaire majoritaire de Queen Mafa, est surtout revenu sur son combat pour la visibilité des femmes et la difficulté de trouver un modèle économique viable pour son journal en ligne.

Mme Ouattara dit avoir lancé son journal pour renforcer la représentativité des femmes dans les médias et donner la parole à plus de femmes (expertes, personnes ressources) dans les médias.

«Il ne  s’agissait pas d’entreprendre. C’était plutôt un combat parce que je pensais que les écrits pouvaient faire changer les choses. L’objectif principal qu’on s’est fait fixer, c’est de donner une visibilité aux femmes dans les médias et dans l’actualité», a-t-elle expliqué.

Mais après les soutiens des premières années, Queen Mafa a été confronté à la dure réalité du modèle économique qui l’a obligé à innover et à diversifier ses produits, a dit Fatouma Sophie Ouattara.

«Je n’ai pas réfléchi à comment Queen Mafa va vivre avant de le créer (en mai 2017). Je pensais qu’il suffisait de créer et de se battre pour une cause. On a tâtonné», a poursuivi Mme Ouattara.

Les appels à projets, les mécénats et les recherches de couvertures médiatiques, n’étant pas suffisants, Fatouma Sophie Ouattara dit avoir lancé une agence de communication qui supporte l’essentiel des charges de Queen Mafa.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

Burkina : Les journalistes appelés à plus de professionnalisme en temps de crise

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Burkina : Les journalistes appelés à plus de professionnalisme en temps de crise

 Ouagadougou, 21 mars 2022 (AIB)- Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ)  a organisé, samedi un panel sous le thème « Journalisme sensible aux conflits : enjeux de la couverture médiatique en temps d’insécurité », au cours duquel il a appelé les journalistes à plus de professionnalisme en temps de crise.

« Le travail de journalisme réduit forcément le désordre et contribue à lutter contre l’insécurité. Un journaliste sensible aux conflits, c’est un journaliste qui est professionnel », a déclaré le Chef d’escadron Hervé Yé, cité par le site burkina24.org.

M. Yé qui s’exprimait samedi lors d’un panel organisé à l’occasion du 20e  anniversaire du Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ), s’est penché sur la question du professionnalisme et de la sensibilité du journaliste en période de crise.

Pour lui, un journaliste burkinabè doit aujourd’hui aider les Forces de défense et de sécurité sur le terrain à véhiculer les bonnes informations.

Le panel a connu la participation des étudiants en journalisme, des journalistes professionnels et des représentants des Forces de défense et de sécurité.

Selon Omar Ouédraogo, journaliste à Sidwaya,  le rôle du journaliste c’est de donner l’information au public en rendant compte de ce qui se passe sur le terrain.

« Il arrive que l’information que nous donnons  crée des problèmes. Soit il envenime le problème, soit de façon professionnelle, le travail n’est pas fait comme il se doit », a-t-il rappelé pour évoquer l’importance du panel.

Pour lui, le bon journaliste se reconnait dans sa capacité à traiter l’information en période de crise.

Les panélistes ont recommandé aux journalistes de travailler sur leur communication en temps de crise car cela a un impact sur la population mais aussi sur les Forces de défense et de sécurité.

Agence d’information du Burkina

 FBS /

Sources : burkina24.org et sidwaya.info

 

 

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