Kung Fu Wushu : A la conquête du public burkinabè

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Le Kung Fu est en pleine expansion au Burkina Faso. Pour conquérir de nouveaux adeptes, les pratiquants de cet art martial multiplient les actions de séduction. Dans la soirée du samedi 28 octobre 2017, les Dragons de 16 clubs du Burkina ont organisé une démonstration au profit du public et de leur parrain de la saison, Moumouni Naré.

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Pratiquer une activité sportive est bon pour la santé physique et mentale. Mieux, il faut pratiquer un sport qui va vous permettre de vous défendre en cas d’agression. Et il n’y a pas d’âge pour le faire.

Convaincus pour cela, les pratiquants du Kung Fu Wushu ont décidé de promouvoir leur art en le faisant connaitre et en le rapprochant du public. A l’espace Gambidi, ils ont organisé une soirée de démonstration pour les curieux. Ils étaient de seize clubs du Burkina. Ce sont des Dragons de Bobo-Dioulasso, Orodara, Ouagadougou et Ouahigouya.

Devant les invités, ils ont fait une démonstration de leur art. Des techniques de combat en solo ou en équipes ils ont séduit le public par leur savoir-faire. Des enfants d’environ et des adultes, personne n’est passée inaperçue dans la démonstration. Shaolin (extérieur) ou Tai Chi (Intérieur), le Kung Fu peut être pratiqué par tous à tous les âges. « Certains disent que le Kung Fu est un art martial barbare pourtant c’est faux. C’est de la chorégraphie bien faite et jolie à regarder », a laissé l’un des responsables de l’art au Burkina Faso.

Repenser l’éducation

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Pour le parrain des activités du Kung Fu au Burkina Faso, Moumouni Naré, il est impératif de repenser l’éducation. Et les arts martiaux dont le Kung Fu, peuvent y aider. « Je voudrais vous faire un témoignage. J’étais récemment dans un pays asiatique pour une rencontre. Au cours des travaux, j’ai dit que financer l’éducation est bien mais il faudra aussi la repenser. J’ai pris comme exemple le comportement des populations de ce pays. C’était le Japon. Aux feux tricolores, même sans policier, le Japonais s’arrête automatiquement lorsque le feu est rouge. Alors qu’en Afrique, plus précisément, en plus du feu qui nous consomme déjà l’électricité, il faut aussi un policier que nous payons pour obliger les gens à s’arrêter. Et même là ! Faisons une comparaison, nous qui avons besoin d’assistance financière, nous dépensons plus que celui qui nous finance. Et ce n’est pas normal. Pour repenser l’éducation, les arts martiaux dont le Kung Fu peuvent contribuer parce qu’ils façonnent aussi les esprits », a raconté le parrain.

Une vie sportive satisfaisante

Le Kung Fu Wushu se fraie un chemin dans le milieu des arts martiaux burkinabè. Il déroule ses activités au grand bonheur des pratiquants. Au cours de la saison écoulée, le programme a été exécuté à 90%. De passages de grades à la participation au Championnat africain en passant par les stages pour les arbitres, la vie de l’art a été satisfaisante la saison écoulée. « Nous avons même remporté la médaille d’or en Tai Chi lors du Championnat africain à Cotonou. Preuve que ce que nous faisons est de qualité », s’est félicité Maitre Abdoulaye Ouaré. Pour la saison prochaine, de belles choses sont encore au programme. Dont l’enrôlement de nouveaux adeptes.

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